L’année dernière j’ai fait un trek de 3 jours avec deux amis dans les Alpes Suisses.
Le dernier jour, un de mes amis ne paraissait pas bien, il était crispé et insistait pour finir le plus rapidement possible.
On a fini le trek dans un restaurant d’altitude et, au lieu de se poser pour commander une bière en terrasse, il s’est précipité aux toilettes.
10 minutes plus tard, il est revenu avec un visage extatique.
Il nous a finalement avoué qu’il se retenait depuis la veille, je le cite “Une heure de plus et je me chiais dessus”.
Il n’avait jamais fait ses besoins hors des toilettes et ne savait pas du tout comment s’y prendre…
Alors si toi aussi tu ne sais pas comment faire tes commissions en pleine nature (ou si tu veux optimiser ta technique), voici 3 conseils pour faire caca dans les bois !
TÉLÉCHARGE GRATUITEMENT LE DOSSIER :
LA MEILLEURE TECHNIQUE LOW-TECH
POUR CONSTRUIRE SON PROPRE RÉCHAUD
Découvre ce tutoriel simple et accessible à tous.
En bonus, reçois mes conseils en autonomie et résilience à appliquer dans ton quotidien !
J’accepte, en renseignant mon adresse email, d’être abonné(e) à la lettre gratuite Apprendre Préparer Survivre. Mon adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Je peux me désinscrire à tout moment.
Pour en savoir plus sur mes droits, je peux consulter la politique de confidentialité.
Conseil n°1 : Creuse un trou
Oui, les excréments et le papier toilette se dégradent.
Mais il n’y a rien de pire que de tomber sur un tas de papier toilette au bord d’un chemin.
Sois sympa, pense aux autres et creuse un trou pour y ensevelir tes excréments et ton papier toilette.
Le plus simple est d’utiliser un bois de bois solide ou une pierre plate.
Si tu ne peux pas creuser un trou suffisamment profond, crée une petite pyramide de terre par dessus.
Conseil n°2 : Trouve la bonne position
Pour faire tes besoins dans de bonnes conditions, tu dois trouver une position confortable.
Tu vas devoir tenir cette position plusieurs minutes, le temps de faire tes besoins, mais aussi de t’essuyer.
Alors je te conseille de l’essayer avant, ce serait dommage d’avoir une crampe en plein milieu.
Ou pire, de lâcher et de tomber en plein dedans.
Voici les deux positions que je te recommande.
Position 1 : te tenir à une branche ou un tronc
C’est ma position préférée, l’avantage c’est qu’elle ne demande pas beaucoup de force.
L’inconvénient c’est que tu n’as plus qu’une main de libre pour t’essuyer.
Position 2 : Contre un tronc
L’avantage c’est que tu as tes deux mains libres.
L’inconvénient c’est qu’il faut avoir de bonnes cuisses.
Conseil n°3 : Choisis les bonnes feuilles pour t’essuyer
Si tu n’as pas de papier toilette ou de mouchoir avec toi, il va falloir improviser.
Pour ça, les feuilles sont les plus adaptées et, heureusement, ce n’est pas ce qui manque en forêt.
Mais attention, n’utilise que les feuilles encore attachées aux branches.
Les feuilles tombées à terre peuvent contenir des bactéries, des champignons ou des insectes que tu ne veux pas retrouver à l’intérieur de ton colon.
Voici les feuilles les plus douces : Bardane, Bleuet, Molène
Et les feuilles à éviter : Ortie, ronce, maïs (ça coupe)…
Quelques conseils supplémentaires…
- Pour limiter les risques de contamination, ne fais pas tes besoins à moins de 2 m des points d’eau. Surtout si tu te sers de cette eau pour boire.
- Si tu campes avec un groupe, définissez un endroit commun pour éviter de transformer les alentours en terrain miné. Dans ce cas, l’idéal est de creuser une petite tranchée ou vous ferez tous vos besoins.
- Dans ton sac, prévois un kit hygiène avec papier toilette et gel hydroalcoolique pour t’essuyer les mains. Pense à placer le papier toilette dans un sachet de congélation zip pour le protéger de l’humidité.
Partage moi tes astuces dans les commentaires !
Prépare-toi !
Antoine,
Apprendre Préparer Survivre
Je ne peux que vous recommander l’excellent ouvrage de Kathleen Meyer “Comment chier dans les bois”. C’est un VRAI ouvrage, à lire sans retenue.
Moi je porte avec moi dans mon sac un petit flacon avec du gel-douche, une petite bouteille avec de l’eau et de l’essuietout, que j’utilise après m’avoir essuyé. Même dans une toilette je suis obligé de les utiliser s’il n’y a pas de lavabo à coté. Un conseil: si ça ne sort pas facilement, faire quelques pas et quelques rotations du tronc plutôt que de trop forcer, l’évacuation ne sera pas complète. Un astuce: pour s’essuyer ne commencer pas par le centre de la sortie, vous aller éclabousser autour, plutôt par le coté, ça peut aussi faire sortir les restes.
Bonjour à tous
La distance de 2 m d’un point d’eau est très insuffisante je conseille plutôt de rajouter un 0 au le minimum et de bien regarder le sens de l’écoulement des eaux pour ne pas souiller par ruissellement.
Sinon quand c’est possible mettre des pierres sur votre tas pour empêcher les animaux de venir étaler.
Sinon continuez avec vos publications elles sont une très riche source de réponses à mes question.
Bonne ballades à tous
2 m autant chier dans le point d’eau c’est pareil, au moins 50 m
Bjr, à savoir qu’uriner dans un cours d’eau est passible d’une amende de 400€ pour pollution!
400€ ce n est pas assez car non respect de l environnement et de la survie de chacun d entre nous. L eau c est la vie,si elle est polluée et que tu la bois, tu peux mourir !!! Comme faire tes besoins à 2m d un cours d eau, ce n est pas assez loin car avec le ruissellement dû à la pluie, tt peut atteindre l eau et suivre son parcours…
Il suffit de lire la Bible, et tous les bons conseils qu’elle donne sur l’élimination des déchets, notamment par enfouissement des excréments, qui était une exigence sanitaire très en avance sur son temps:
« Par ailleurs, tu prévoiras hors du camp un endroit retiré, et c’est là que tu devras satisfaire tes besoins naturels. Dans ton équipement, tu auras un piquet. Tu t’en serviras pour creuser un trou avant de t’accroupir. Puis tu recouvriras tes excréments. »
(Deutéronome 23:12,13) Fin de rédaction: 1473 avant notre ère…
J’oubliais, si le tapis végétal est dense, là où l’on va creuser, essayer de découper la matte végétale à l’emplacement du futuer lieu de dépôt, pour la mettre à côté, creuser, utiliser, reboucher, reposer le bout de tapis végétal dessus, et l’opération menée précédemment est invisible.
Bonjour Antoine,
Moi je complète ta technique en faisant brûler le petit tas de papier toilette dans le trou, à l’aide d’un briquet que j’ai toujours sur moi ! J’ai encore plus la sensation de ne pas trop polluer !
Jean-Michel
Plus écologique, et probablement plus hygiénique : le bon vieux gant de toilette, ne servant qu’à celà, du savon de Marseille (solide ou bien liquide), et après le nettoyage personnel, le gant est soigneusement lavé, rincé, essoré, puis il est mis à sécher (éventuellement accroché au sac), avant de rejoindre sa pochette, et ensuite, les mains sont également lavées. Mais cela implique la présence proche d’un cours d’eau non stagnante, pour éviter de polluer, à moins de puiser dans sa réserve d’eau personnelle (pour environ 1/2 à un litre d’eau).
Tu es aussi efficace qu’une maman. Malheureusement les gens sont de moins en moins autonomes car ils n’anticipent pas. Un peu d’humour fait du bien !!!!
“… ce serait dommage d’avoir une crampe en plein milieu.
Ou pire, de lâcher et de tomber en plein dedans.”
Et c’est là que j’ai éclaté de rire en imaginant la scène !
Aïssata