Depuis le covid, je reçois régulièrement des demandes de journalistes pour des interviews ou des reportages.
Jusqu’à présent, j’avais toujours refusé.
Le “Survivalisme” est trop mal connoté dans les médias grand public.
J’étais convaincu qu’ils ne cherchaient qu’à faire le buzz en présentant les survivalistes comme des fous qui se préparent à la fin du monde.
Sans même essayer de comprendre l’intérêt de se préparer et de protéger sa famille.
Il y a quelques semaines, RTL m’a contacté pour organiser une interview.
Normalement, je n’aurais même pas répondu, mais avec les dernières déclarations de Macron, tout le monde parle des sacs d’évacuations.
Et je me suis dit que c’était peut être le moment de parler de l’importance de se préparer.
Au téléphone, la journaliste m’a paru réellement intéressée par le sujet.
Alors je me suis donc rendu dans leurs locaux à Paris pour enregistrer 15 mn d’interview.
J’en ressors avec un sentiment mitigé…
J’ai pu présenter ma vision pragmatique du survivalisme.
Mais j’ai l’impression que la journaliste à essayé de me piéger, au lieu de parler de techniques de survie qui auraient pu être utiles aux auditeurs, elle a surtout cherché à me faire passer pour un angoissé…
Et je crois qu’elle n’a pas trop apprécié que je dise que les parisiens ne savent pas planter un clou 🙂
Clique sur le bouton ci-dessous pour écouter l’interview :
Je serais très curieux de savoir ce que tu en as pensé.
Et encore davantage de savoir si tu penses que je dois accepter les prochaines interviews.
Dois-je prendre le risque de me faire piéger pour essayer de convaincre de nouveaux Français de se préparer ?
Bonjour Antoine,
Tout d’abord BRAVO!! Tu t’en es bien sorti je trouve et tu as su déjouer avec le tact nécessaire les sous-entendus👍🏼
On est dans un monde qui pense en binaire alors que le noyau de chacune de nos cellules est composé d’ADN de forme hélicoïdale😓
A quand le réveil tant attendu par quelques-uns?
J’ai 72 ans, je te suis depuis le tout début donc plusieurs années, pour moi tu es un pionnier réaliste et tu ne te noies pas dans le virtuel qui nous déconnectes de la vraie vie, du regard et du sourire, de la découverte de notre résilience (Faustine doit connaître Cyrulnick…???)!
Nos amis les animaux, si on sait les observer, on s’aperçoit qu’ils sont prévoyants depuis la nuit des temps👍🏼
Un seul regret, tu aurais pu apporter un paquet de noisettes à Faustine avec un clin d’œil..
Merciii pour tout ton travail et ton excellent partage!
Domie
Bonjour Rémy,
Interview très intéressante ou la politique de confiance insouciante fait face à une potentielle réalité de vie qui se prépare. Bravo à vous et merci pour ce partage :
Se préparer c’est mieux gérer.
En tant que formatrice (dans le domaine de l’humain et du comportement), je croise des personnes en situation de stress en entreprise. Elles apprennent à se préparer, à rebondir pour développer leurs capacités existantes mais inhibées à un instant T.
C’est ce que vous proposez, sur un domaine qui nous concerne tous pour mieux vivre ensemble les changements à venir.
Pour réduire le stress, préparons-nous.
Il y aura toujours des personnes qui verront vos méthodes autrement que comme de la prévention. Ce n’est pas grave. D’autres prendront vos astuces.
Prenez soin de vous !
Bonjour Rémy, bravo pour avoir fait face à cette journaliste D’RTL, pas vraiment bienveillante, mais rien d’étonnant venant de cette radio… Bonne continuation !
J’ai trouvé tes réponses très bien. Il est clair que la journaliste a tenté d’orienter la conversation vers l’angoisse, la ruée sur la magasins,… Des exemples comme le covid, les inondations de 2021 avec les victimes coincées sur leur toits,… auraient probablement aidé à la compréhension. Mais quoi qu’il arrive, les gens qui ont des aprioris les garderont 😉
Salut Antoine. Je crois qu’il faut présenter les choses comme une préparation davantage que le survivalisme. Le changement de logiciel ne se fera pas tant que la société ne sera pas confrontée à une rupture de leur normalité. Il faut peut-être présenter cela de cette façon. Oui on est en paix oui la plupart du temps et ce depuis des décennies on est pas amenés à se faire un pansement israélien ou se rationner. Mais se doter de compétences telles des premiers soins s’orienter que faire en cas de crise majeure (rester ou bouger) un stock d’urgence me paraît être un minimum (la liste n’est pas exhaustive). Tu peux communiquer en présentant justement les choses sous cet angle : se préparer ce n’est pas entretenir l’angoisse d’un moment de crise hypothétique mais justement apprendre des méthodes un état d’esprit qui s’enclenche dans le moins de stress possible. Le stress est inévitable. Mais si on est pas un minimum préparé (pas seulement sur le plan du matos des stocks etc) on se mettra dans une situation plus critique qu’elle ne le sera. Prends des exemples récents de rupture de normalité. Tu es bon là dedans. Le changement de logiciel c’est juste une mise à jour. On a oublié la notion de danger et de se prémunir. On est dans l’instant. Et de rester dans cet état d’esprit est plus risqué que d’entretenir celui lié à une préparation.
Je pense que votre présentation est bien, mais manque de stratégie:
Pour éviter le soupçon d’angoisse de la part des intervieweurs, vous pouvez réorienter complètement l’argumentation de soi à autrui. Ainsi, s’il y a un effondrement de la normalité bien sûr que notre réseau répond assez bien aux urgences, mais votre préparation sert justement à ne pas alourdir le système avec des problèmes (les vôtres et ceux de vos prochains) plus mineurs qui se règlent avec un matériel et des connaissances de base. Le présenter comme “un geste citoyen” évitera l’hypothèse du parano ou de l’angoissé… En rappelant que devant les dernières situations de stress expérimentés ces dernières années le système a été quelquefois submergé.
“Le soupçon d’angoisse”… c’est inévitable de la part des médias mainstream qui carburent essentiellement à l’émotion pour gonfler le plus possible leur audimat.
Pour cette “première audition” le retour au calme,la précision des mots et des attitudes sont très bien gérés.
C’est justement ce qui manque actuellement où tout est monté en catastrophe. C’est dans un second temps qu’il peut être possible de développer plus d’outils pratiques.
Mon avis serait que quelques émissions de ce genre pourraient faire connaître la démarche APS que je parcours depuis le début, donc ça aiderait des gens à avoir une certaine prise de conscience. Alors ensuite c’est à eux de se prendre en main, de se renseigner et d’agir.
Je ne pense pas qu’il serait possible de forcer le mur de la généralité des personnes qui sont totalement dans le moule de l’individualisme inactif qui obéit aux “experts” et qui ne savent plus réfléchir eux mêmes.
Moi aussi je ne suis pas survivalisme mais réaliste…et je ne navigue pas les yeux et les oreilles fermés.
Bonjour Antoine je ne pense pas qu’il y ait un quelconque espoir d’ouverture de ce côté, hormis leur offrir une nouvelle caricature de nous. Tu risques de perdre du temps, de l’énergie et de la vitalité avec ces portails organiques. Merci en tout cas pour ton travail remarquable.
Amitiés complotistes et fraternelles
J’ai bien aimé cette interview car malgré le scepticisme de la journaliste (qui selon moi n’avait pas de volonté de piéger mais était juste loin de cette réalité…) tu es resté aligné, posé, serein, pédagogue (en aucun cas on a ressenti du stress ou de l’angoisse…je pense d’ailleurs à titre personnel que les plus angoissées sont les personnes qui sont en face de toi à ce moment là car cela les renvoie au fait qu’elles ne sont elles-mêmes pas préparées ou ne veulent pas songer à tout cela…), et tu as réussi à évoquer ce sujet et à présenter ton approche sans être alarmiste ou complotiste : ce qui est trop souvent le cas malheureusement dans les médias comme tu l’as très bien spécifié. Merci pour cet exercice difficile mais que tu as selon moi réussi à relever.
Ce n’est que mon avis : je pense qu’il faut que tu écoutes ton instinct pour la suite, continue de bien sélectionner les interviews auxquelles tu souhaites répondre et ne dis pas oui systématiquement…car selon moi le meilleur moyen de te faire entendre ce n’est pas en étant présent partout mais bien “en semant” de ci de là….et il faut que tu te fasses “plaisir” en le faisant…pas que ce soit une épreuve ou une torture ou de la suspicion permanente sinon le message que tu souhaiteras transmettre sera galvaudé.
En tout cas merci de nous solliciter et merci pour tes partages.
Super, je suis d’accord 👍
Je rejoins Christine, votre commentaire Elodie est super, vous exprimez totalement ce que je pense, rien à ajouter.
Salut Rémy,
Je pense que tu peux accepter les prochaines demandes à la condition de mieux les préparer 😉
Il a été facile pour cette parisienne pur jus (apparemment) de tourner ta position de façon légère, ce qui est le propre des personnes qui n’ont pas du tout conscience de la fragilité de notre système actuel.
Il y a effectivement des mots à éviter (bunker…) et bien comprendre que toute discussion présente un effet miroir. Je suis persuadé, par exemple, qu’au delà de la bobologie, la journaliste a été touchée par le constat que tu fait de l’absence totale de résilience de la plupart des citadins. Elle s’est forcément sentie concernée et du coup, contre-attaque par une question visant à diminuer l’impact de ton discours (au mieux).
Alors mon humble conseil : avant les prochaines interviews, un petit coaching de la part d’un spécialiste de ce genre d’interview pourrait être le bienvenu.
Il ne fallait pas s’attendre à autre chose de la part de RTL. Vous vous en sortez bien. Mais s’orienter vers des médias plus indépendants, moins meanstream Bolorisé serait plus constructif. Encore que là, c’est pas non plus Europe 1 avec Praud ou Anouna, donc bon, ça passe. Bonne continuation !