Salut Camarade,
Vous êtes nombreux à me demander de parler davantage de techniques adaptées au milieu urbain.
C’est vrai que ces dernières années, avec l’aménagement de ma BAD, je me suis concentré sur des techniques qui ne sont pas toujours possibles à appliquer en ville.
Pour me rattraper, je vais dédier mon article à la “(Sur)vie en milieu urbain”, en commençant par le thème de la nourriture.
J’aborderai les deux étapes (approvisionnement & stockage) pour te constituer un système complet et résilient, même en pleine ville !
L’idée est que tu aies une vision globale, des meilleures techniques adaptées à la vie urbaine.
L'autonomie en ville… C'est vraiment possible ?
En vivant à la campagne, avec un terrain d’une taille suffisante et beaucoup de travail, tu peux atteindre un bon niveau d’autonomie.
En ville, c’est tout simplement impossible.
C’est pour ça que dans un milieu urbain, je préfère parler d’une démarche prévoyante avec la mise en place de systèmes résilients.
Le but n’est pas de devenir autonome en remplaçant complètement un système.
Mais de vivre mieux au quotidien et être capable de faire face à une rupture de la normalité pendant plusieurs semaines ou mois.
Maintenant que c’est dit, commençons ce premier email par les différentes sources d’approvisionnement alimentaire !
Approvisionnement : Un potager en ville ?
Le moyen le plus commun de produire de la nourriture, c’est le potager.
Commençons tout de suite par parler des très petites surfaces comme les balcons ou les terrasses.
La production est limitée, mais c’est une excellente idée de faire pousser quelques légumes, ne serait-ce que pour se faire la main.
Le seul moyen de faire de grosses récoltes en ville, ce sont les jardins ouvriers/partagés.
Les listes d’attente sont souvent longues et tu vas peut-être devoir faire des kilomètres pour accéder à ton terrain.
Mais si tu peux en avoir un, fonce !
Approvisionnement : Des champignons dans la cave ?
Une autre option qui n’est pas encore très connue, c’est de faire pousser des champignons.
Dans un appartement, les récoltes seront anecdotiques, mais si tu disposes d’une grande cave, tu peux espérer des quantités intéressantes.
Un autre avantage, c’est que les récoltes sont régulières, même en hiver.
Approvisionnement : Des protéines animales ?
Mon poulailler est l’un des piliers de mon autonomie alimentaire, ma famille mange quasiment un œuf par jour et par personne.
Mais s’il est légalement possible d’élever des poules sur une terrasse, ce n’est ni souhaitable pour elles (elles ont besoin de vivre dans la nature) ni pour tes voisins.
Les seuls animaux qui peuvent être facilement élevés en appartement sont… Les insectes !
Il y a quelques années, je m’étais lancé dans un élevage de vers de farine, c’est très simple à mettre en place et c’est un bon moyen de recycler ses déchets alimentaires.
Mais s’ils peuvent être intéressants en apéro, j’avoue que je n’ai pas vraiment accroché.
Si ça t’intéresse, j’avais écrit un dossier à l’époque, clique ici pour le télécharger : Votre Élevage de Vers En 3 Étapes.
Approvisionnement : Oui, la cueillette est possible en ville !
Contrairement à ce que beaucoup peuvent croire, tu peux tout à fait cueillir des plantes sauvages en ville.
Évidemment, tu en trouveras moins qu’à la campagne, mais elles sont là !
Pour te donner un exemple, des stages sur les plantes sauvages comestibles sont régulièrement organisés en plein Paris, dans le bois de Vincennes.
Si tu veux découvrir les 5 plantes sauvages idéales pour débuter, je t’ai rédigé un PDF, clique ici pour le télécharger : Liste ultime des 5 plantes sauvages comestibles.
Par contre, attention à la pollution, notamment celle des voitures, des chiens ou des décharges sauvages.
Ne cueille pas les plantes qui poussent sur les trottoirs ou les parkings et dans les parcs publics, fais attention à ne pas les cueillir trop près des sentiers, ni sur les pelouses qui peuvent être traitées.
Stockage : L’indispensable stock de nourriture
Même si, comme nous venons de le voir, tu peux t’approvisionner en nourriture en ville, les quantités sont limitées.
C’est pour cela qu’un stock de nourriture efficace est absolument indispensable.
J’ai publié deux vidéos pour t’aider à te constituer un stock de nourriture équilibrée, sans gaspillage et à petit budget :
Comment créer ton stock de nourriture en 10 étapes ?
6 astuces pour se faire un stock de nourriture (presque) gratuitement !
Avec en bonus une vidéo pour te faire déculpabiliser de faire un stock de nourriture : “T’as pas HONTE de créer la PANIQUE ?!” – Pourquoi faire des stocks PRÉVIENT LES PÉNURIES
Tu veux aller plus loin ? Découvre les 52 actions du Calendrier de l’Autonomie !
Le Calendrier de l’Autonomie, c’est ton plan d’1 an pour devenir rapidement et facilement plus autonome et résilient, même en ville.
Permaculture, bricolage, conservation des aliments, filtration de l’eau, énergie solaire, cueillette sauvage…
Dans ce livre de presque 500 pages, tu découvriras chaque semaine une nouvelle action concrète, soit 52 actions au total !
Toutes ces actions sont :
- Simples à mettre en place – Tu y arriveras avec un minimum de matériel ;
- Efficaces – Tu verras immédiatement les résultats ;
- Durables – Une fois mises en place, elles te dureront plusieurs années !
Dans 1 an, à la même date, tu pourras constater l’ÉNORME bond en avant que tu as fait 😉
Tout ça grâce à ta motivation… et au Calendrier de l’Autonomie !
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Conclusion : Résilience alimentaire urbaine = Stock de nourriture
Comme nous l’avons vu, l’autonomie alimentaire en ville est impossible.
Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut négliger l’importance d’un petit potager, d’une petite culture de champignons ou d’un peu de cueillette.
Même si les quantités ne sont pas très importantes, c’est primordial d’acquérir des compétences qui peuvent ensuite être déployées à plus grande échelle.
Pour conclure, en ville, ta résilience alimentaire passe obligatoirement par un stock de nourriture efficace.
Prépare-toi !
Antoine,
Apprendre Préparer (Sur)vivre