La première fois que j’ai dit à ma compagne que j’étais survivaliste, ça ne s’est pas très bien passé…
Elle m’a pris pour un taré.
J’ai mis plus d’une heure à lui expliquer ma vision du survivalisme et à la rassurer.
Aujourd’hui, elle y adhère pleinement.
Tu as sans doute vécu la même chose que moi.
Avec le temps, j’ai compris comment exposer mes idées sans subir les préjugés associés.
Alors voici les 5 conseils qui devraient t’aider à parler de survivalisme à tes proches :
Conseil n°1 : N’utilise pas le terme “survivaliste”
Le grand public a une vision caricaturale des survivalistes.
Il les voit comme les Américains de l’émission “doomsday preppers”.
C’est malheureusement l’image qui est véhiculée par la propagande médiatique.
C’est bien plus vendeur de parler de fous de la gâchette que de plantes comestibles sauvages ou de formation au secourisme…
Ce que tu peux faire : Dis que tu es “prévoyant”, ça passera mieux.
Conseil n°2 : Mets en avant les aspects “socialement acceptés”
Je ne t’apprends rien, certains aspects du survivalisme sont bien mieux acceptés que d’autres.
Pour faire simple, mieux vaut parler de jardinage que d’armes à feu.
Ce que tu peux faire :
- Parle de secourisme et explique que tu as un kit de secours dans ton sac pour aider les autres en cas de problème.
- Mets en avant ton potager qui te permet de te nourrir sainement sans dépenser une fortune en légumes bio.
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Conseil n°3 : Offre des kits de secours, des graines, des Berkeys…
C’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour sensibiliser mes proches.
Je leur offre du matériel de survie et d’autonomie.
Évidemment en cas de problème ça ne suffira pas, mais avec ces petits gestes tu leur ouvres l’esprit et tu les incites à aller plus loin.
Ce que tu peux faire : À Noël ou à leur anniversaire, offre-leur un kit de secours. Pas le kit tout fait, mais la trousse et les éléments individuels.
Ensuite, prenez le temps de monter le kit ensemble et explique-leur le fonctionnement de chaque élément.
Conseil n°4 : Ne parle pas de crise globale, mais des risques du quotidien
Si tu dis à ton voisin que tu installes des panneaux solaires pour être autonome en cas d’effondrement, il y a de grandes chances qu’il te prenne pour un fou.
Mieux vaut lui dire que c’est pour continuer à travailler depuis chez toi en cas de coupure d’électricité.
Ce que tu peux faire : Dis que tu as fait des conserves pour avoir un peu d’avance et éviter de te déplacer au supermarché en cas de problème (verglas, tempête, confinement…)
Conseil n°5 : N’insiste pas
C’est sûrement la pire erreur que tu puisses faire.
Insister est contre-productif, et tu risques d’obtenir l’effet inverse.
Mieux vaut planter de petites graines et attendre patiemment qu’elles germent.
Ce que tu peux faire : Explique qu’avec le Covid, tu étais bien content d’avoir un stock de nourriture chez toi et attends que l’idée fasse son chemin.
Dernier conseil, le plus important : Sois positif !
Le survivalisme a une très mauvaise image.
C’est à nous de mettre en avant tous les côtés positifs de notre préparation.
Nous sommes simplement des citoyens responsables qui voulons casser notre dépendance au système.
Il n’y a rien que nous puissions faire contre le déferlement de stupidités médiatiques.
Mais nous devons faire l’effort de donner une bonne image du mouvement à nos proches.
Et réveiller leur bon sens.
Et toi, comment tu gérer ça ?
Tu peux me répondre dans les commentaires.
Prépare-toi !
Antoine
Apprendre Préparer Survivre
Le mieux, c’est carrément de ne pas se dire ou se prétendre survivaliste si on ne l’est pas : planter des petites graines et monter son petit kit de premiers secours, ce n’est ni de la survie et encore moins du survivalisme, juste des hobbies pour Occidentaux désabusés.
Merci pour toutes ces idées !
Bravo, Antoine de Apprendre Préparer Survivre.
J’ai particulièrement aimé ta publication qui explique bien l’idée que tu veux faire passer. Bravo.
Bonjour à tous,
Il faut savoir que ce ne sera pas facile de bien se faire voir car, le survivalisme est dans le collimateur de ceux qui nous gouvernent et qui ont intérêt à ce que le public (les citoyens) restent dépendant d’un système piloté par eux : santé, éducation des enfants, allocations financières diverses, etc… Et je ne parle pas de la légitime défense qui, en France, est extrêmement difficile à faire valoir en cas d’agression : on a pratiquement plus le droit de se défendre ! Devenir autonome est donc très mal vu. On le constate actuellement avec la crise sanitaire : ceux qui prétendent pouvoir se soigner avec des méthodes naturelles ou des médicaments génériques (point commun : non brevetable ou délais du brevet dépassé) sont cloués au pilori ou taxés de charlatanisme. Bref, en France, tout ce qui tend à rendre autonome est combattu par le système politico-médiatique. Quand on y réfléchi un minimum, il est facile de comprendre le but de ce système !
Bonjour les amis,
Une publicité sur YouTube propose un kit pour récupérer l’eau de la condensation produite à partir l’humidité de l’air!
Sylvie
Bonsoir.
Que des conseils de bon sens que j’applique lors de discussions sur le sujet.
Et ça marche. Les jeunes gens découvrent la démarche, me demandent de leur organiser des repas autonomes ( jardin, gibier, plantes sauvages, etc). Puis ils découvrent le chauffage solaire, les panneaux photovoltaïques indépendants, le puits, le verger, le rucher, les plantes sauvages, la charcuterie maison, les conserves, les produits séchés. Puis on parle de budget, et là, grosse surprise.
Après coup, ils sont sensibilisés. C’est le début d’une prise de conscience.
Montrer l’exemple, être sage, dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit.
Expliquer encore et toujours.
Il est vrai que survivalisme est extrême comme terme. Autonome est plus valorisant.
Bonne soirée à tous
Bonjour,
Cela fait plusieurs années que je travaille dans la direction de plus d autonomie.
Capteurs thermique pour l été, capteurs photovoltaïques et batteries pour l électricité, chauffage au bois, potager et verger, eau potable …Quand je parle d autonomie énergétique et alimentaire ça passe plutôt bien. Quand je parle d’autonomie intellectuelle ça devient plus compliqué parce que les médias font bien leur travail de bourrage de crane.
Bonjour, c’est exactement le terme que j’utilise “prévoyant” et ça passe comme une lettre à la poste. Avec mon entourage (famille et amis), nous ne parlons absolument pas de survivalisme mais belle et bien de prévoyance. Beaucoup on rejoint ce concept (pas dans l’intégralité mais sur certains points notamment vers une autonomie alimentaire et le secourisme). L’ autonomie alimentaire car avec la flambée des prix des produits dans les magasins beaucoup on du mal à joindre les deux bouts donc le fait de faire leur jardin ou potager limite la casse financièrement et maintenant avec la crise sanitaire du moment ils préfèrent manger des fruits et légumes à eux sachant exactement d’où ça vient. De plus, pour éviter de sortir toute les semaines petit à petit, certains on même appreciait le système que j’avais mis en place notamment faire des conserves et également en acheter. Certains sans le savoir peuvent être autonome pendant environ 1 mois. Et côté secourisme (c’est un peu le même principe que pour l’autonomie alimentaire sans aller jusqu’au garrot ou d’avoir à utiliser un kit respiratoire car d’autant plus qu’il faut a mon sens une vrai formation ce n’est pas à la portée de tous comme ça car il y a des conséquences derrière. Mais si entre voir quelqu’un saigner et quelqu’un se vider de son sang en quelques minutes, on devrait savoir poser un garrot), pour certains ils avaient déjà leur propre trousse de secours chez eux car ils ont des enfants donc par instinct ils prennent soin des leurs et d’autres sont des motards et ils ont toujours une trousse de secours, un peu plus étoffé dans leur sacoche ou sac que chez eux. Donc, entre moi et mes amis motards nous avons “réussi” à faire comprendre aux autres qu’il était important d’avoir une trousse de secours. Puis ensuite il y a eu aussi le bouche à oreille, car par exemple il met déjà arrivée de tomber en panne avec des amis dans des coins pommés et j’avais le strict minimum mais du coups on a pu se débrouiller et finalement quelques jours plus tard, je retrouvais quelques objets dans le véhicule ou avec eux (powerbank, kit de démarrage, carte, couteau/brise vitre/coupe ceinture, quelques biscuits, 1 ou 2 bouteilles d’eau, … Bref petit à petit , ils deviennent de plus en plus “prévoyant”
Ceux qu’ils ont mis en place ne fait pas tout ok mais c’est un début. J’ai une amie qui habite Cruas et malheureusement elle a connu un grand tremblement de terre, elle a été évacué rapidement mais malheureusement elle n’avait rien préparé. Elle n’a pas eu le temps de faire un sac car sa maison c’est fissuré dangereusement et le plafond menacé de tomber. Elle et sa famille sont sortie de la maison très rapidement SANS RIEN. Depuis, elle se reconstruit. Mais elle n’a pas pu retourner dans sa maison chercher des affaires. Aujourd’hui, elle a bien prévu son bob. Et quand on reparle tous de ce qui c’est passé beaucoup commence à prendre conscience qu’ils ne sont pas à l’abri et préparent aussi leur bob.
Très lucide et habile. Et puis il ne faut pas en parler à n’importe quel proche, car les bavards
sont légion. La crise arrivée, vous pourriez avoir des visites embarrassantes d’individus qui
savent que vous stockez de la nourriture par exemple et qui se recommandent d’un de vos
proches. Et là, vous faites quoi ?
Excellent point de vue ! Mettre en avant le positif, planter des idées comme on plante des graines. J’ai offert un kit d’explorateur à ma fille à Noël (pas un sac d’évacuation )…
Jusqu’à présent je suis plutôt resté discret, aujourd’hui je commence à en parler vaguement à mon entourage, je vois que beaucoups de personnes n’ont pas cet état d’esprit.
Sa ne veux rien dire j’en et connue des hommes comme sa.