Depuis le covid, je reçois régulièrement des demandes de journalistes pour des interviews ou des reportages.
Jusqu’à présent, j’avais toujours refusé.
Le “Survivalisme” est trop mal connoté dans les médias grand public.
J’étais convaincu qu’ils ne cherchaient qu’à faire le buzz en présentant les survivalistes comme des fous qui se préparent à la fin du monde.
Sans même essayer de comprendre l’intérêt de se préparer et de protéger sa famille.
Il y a quelques semaines, RTL m’a contacté pour organiser une interview.
Normalement, je n’aurais même pas répondu, mais avec les dernières déclarations de Macron, tout le monde parle des sacs d’évacuations.
Et je me suis dit que c’était peut être le moment de parler de l’importance de se préparer.
Au téléphone, la journaliste m’a paru réellement intéressée par le sujet.
Alors je me suis donc rendu dans leurs locaux à Paris pour enregistrer 15 mn d’interview.

J’en ressors avec un sentiment mitigé…
J’ai pu présenter ma vision pragmatique du survivalisme.
Mais j’ai l’impression que la journaliste à essayé de me piéger, au lieu de parler de techniques de survie qui auraient pu être utiles aux auditeurs, elle a surtout cherché à me faire passer pour un angoissé…
Et je crois qu’elle n’a pas trop apprécié que je dise que les parisiens ne savent pas planter un clou 🙂
Clique sur le bouton ci-dessous pour écouter l’interview :
Je serais très curieux de savoir ce que tu en as pensé.
Et encore davantage de savoir si tu penses que je dois accepter les prochaines interviews.
Dois-je prendre le risque de me faire piéger pour essayer de convaincre de nouveaux Français de se préparer ?
Très bonne interview, tu as été clair sur toutes les questions.
Pour le mot de la fin de la journaliste, c etait pas du tout fair play de sa part, surtout sachant que tu ne pouvrrais pas débattre car l interview était terminer.
Pour le terme angoissé, cela m à fait quand même bien rire, car usant de l accusation par reflet.
Nous ne sommes pas angoissés,car nous avons des plans en cas de ruptures de la normalité, nous sommes donc tranquille avec ça. L autonomie c est aussi le refus d avoir des adictions, tabac,alcool,drogues, antidépresseurs et autre.
Les personnes qui nous prennent pour des paranoiaques ou des angoissés vivent eux mêmes dans l’angoisse du futur, épidémie,guerre en Ukraine,delinquances,narcotrafique et j en passe. Mais au lieu de se préparer ils préfèrent détourner le regard en usant d antidépresseurs ou autre drogues,ou faire des soirées avec picole pour “Se vider la tête “.
Ces personnes qui nous croient parano seront notre plus grand danger en cas de soucis, ils seront prêt à en venir aux mains pour avoir un paquet de pq.
De mon point de vue, c’est un bon interview.
La journaliste ne cherche pas à piéger mais plutôt conforter les préjugés existants.
C’est une pratique incontournable dans le contexte actuel. Tu aurais pu tomber sur un journaliste plus beliqueux.
En tout cas, pour l’auditeur, même si tu le percois différemment, ta prestation est sérieuse, bienveillante et intéressante, dans la mesure où le principal est dit.
Entrer dans les détails n’aurait pas été forcément utile… La plupart n’ont certainement pas réellement conscience des conséquences, ne serait-ce que d’une panne d’électricité prolongée…
Je suis d’accord avec le précédent commentateur au sujet du direct.
Plutôt positif cette interview, car même si la journaliste cherche un peu les poux (c’est son rôle aussi sans doute) tu avais déjà toutes les bonnes formules pour répondre correctement et au final ça permet d’apporter de l’information et peut être que les gens se rendront compte au fur et à mesure de ce qu’est réellement la prévoyance, que les préjugés diminueront…
L’idéal pour voir l’impact serait d’avoir un retour d’un panel d’auditeurs qui ne connaissaient pas le sujet ou ta démarche. Pour savoir si cela semble présenter un intérêt d’en faire plus
Juste le dernier instant, la laisser choisir un mot pour te définir était un peu piège, il aurait peut-être fallu garder la main. Elle a tourné ça en private joke donc ça passe mais dommage de conclure sur l’angoisse.
Un exemple complémentaire à la ceinture dans la voiture pour contrer le côté “angoisse” et “vous pensez au pire” : quand on prend l’avion on nous explique tous qu’en cas de problème un masque à gaz tombe, comment l’utiliser, la procédure à suivre pour évacuer etc. Et pourtant on sait que cela n’arrive que très très rarement, on angoisse pas en prenant l’avion et les companies n’angoissent pas que cela arrive, mais on a pourtant prévu les solutions et procédures au cas où!
Bonjour, très bonne interview mais pas au bon endroit. Je déconseille de continuer. Il est évident que la population moyenne et aussi ces journalistes ne sont pas éveillés à ces principes de base etc. Ce seront les mêmes qui auront le plus de mal au cas où. Mes grands parents qui avaient connu une guerre trouvaient normal d être prévoyants etc. Merci pour tout ce que tu fais.
Yo Antoine, je connais bien le journalisme, j’y fait mes études. C’est comme tu veux. Après l’objectif du journalisme n’est pas faire de la “com”. Oui t’auras des idiots qui vont partir avec des présupposés et qui te le feront ressentir dans l’interview. D’autres, qui voudront faire les choses correctement, mais qui vont forcément essayer de te bloquer pour voir les limites de tes arguments, mieux comprendre ton univers et le phénomène. Mais au fond, c’est pour le bien du lectorat : c’est à lui de se faire un avis sur le sujet. Dans une interview, une enquête ou quoi que ce soit, t’auras tjr le pour et le contre, ce que tu vas penser et ce que vont penser tes détracteurs, etc etc. C’est un risque que tu as dois accepter à prendre ou pas. Essaye de connaître ce que pourront penser les personnes en face et puis voilà. Demande toi surtout : est ce que me mettre dans une situation potentiellement délicate vaut le coût pour parler du survivalisme ? Regarde moi, j’aime bien le sujet et pourtant je me dirige vers ce métier. Finalement, on est pas tous des cons 😉
Interview parfaite. La journaliste joue sa candide, elle veut “informer” mais pas non plus effrayer les populations. Car si on y réfléchi, le sujet est grave.
Le peuple ne veut pas penser au pire parce que ça l’angoisse. Et pourtant la réalité est angoissante. Sur cette planète il y a vraiment des génies du mal capables de supprimer l’électricité de leurs voisins (ex: bombardement de centrales électriques Ukrainienne par les Russes), d’empoisonner l’eau de distribution (ex: Les industries), de diffuser du gaz mortel dans le métro (ex: au Japon, il y a quelques décennies). Personne n’avait pensé à envoyer un ou deux avions sur des tours à New York avant 2001…
Survivaliste est probablement un terme galvaudé, empreint de science-fiction tandis que prévoyant est un peu léger. Mais on comprend l’idée. Personnellement j’hésite à jouer les oiseaux de mauvaises augure car les réactions sont parfois violentes. Certains de nos semblables sont tellement angoissés qu’ils refusent même l’idée que leur paradigme pourrait un jour changer. Ils font une confiance aveugle à leurs dirigeants, ou à la capacité de l’être humain à “trouver des solutions”. Si cela se trouve, nos dirigeants, eux, ils ont déjà tout prévu (Quoi? Un complot ?)
Faustine Bollaert veut bien entendu dédramatiser le sujet, en appuyant sur un éventuel doux délire de paranoïa de son interviewé. Qui a raison ? Nous le saurons bien sûr un jour, si et seulement si nous avons quelque part une radio qui fonctionne avec des piles ou de l’énergie solaire 😉
Tout à fait bien resume
Bravo pour avoir bien répondu à toutes les questions, parfois un peu piegeantes, de la journaliste !
Bonjour,
Une journaliste un peu « stupide ».
Il ne fallait pas la laisser « décider » à la fin !!!
Cordialement
Bonjour
J ai écouté l’interview. L’avantage était que c’était du direct donc il n’y a pas eu de retouche et à chaque fois tu as pu recadrer et reformuler les propos et questions de Faustine pour ajuster tes réponses.
Pour la question de participer à d’autres interviews , je pense qu il est ESSENTIEL que ce soit du direct. Sinon les journalistes feront des coupes et selectionneront uniquement ce qui correspond à la commande qu’on leur aura faite. Et le discours rendu sera modifié et biaisé… sans droit de réponse.
Je l’ai vécu dans un autre domaine. On se sent trompé et manipulé.
Mais pour donner des interviews en direct, tu as suffisamment d’habitude et de bagout pour dominer l’échange sans problème.
Commentaire excellent. Il faut toujours faire du direct.
Tu as oublié de parler de ton armurerie pleine de munitions et du bunker que tu as construit sous ta maison. 😉