La nature regorge de bienfaits, mais pour en bénéficier il y a des erreurs à ne pas commettre.
Certaines peuvent abîmer la flore et nuire à la reproduction des plantes.
D’autres peuvent te tuer.
Pour éviter d’en arriver là, voici les 10 erreurs les plus courantes en cueillette de plantes sauvages.
Erreur 1 : Croire que toutes les plantes sauvages sont comestibles
J’ai déjà vu quelqu’un goûter une plante au hasard et me dire quand je lui ai demandé s’il l’avait bien identifiée, “ben quoi c’est naturel, je ne risque rien”.
La nature n’est pas inoffensive.
La nature n’est pas ton amie, la nature c’est… la nature.
Certaines plantes sont médicinales et peuvent te sauver la vie, d’autres sont toxiques et peuvent te tuer.
Les plantes sauvages sont bourrées de principes actifs, ne les prends pas à la légère !
Encore moins si tu es dans une situation de survie où ton organisme est affaibli.
Erreur 2 : Manger toute une plante sauvage d’un seul coup
La première fois que tu manges une plante sauvage, je te conseille de n’en consommer qu’une petite partie.
Même si tu es sûr de l’avoir bien identifiée.
Nous avons tous des organismes et des allergies différents.
Mieux vaut être absolument sûr que tu supportes bien la plante avant de t’en faire un repas complet.
Erreur 3 : Manger un peu de toutes les plantes comestibles récoltées
La première fois que j’ai fait une sortie “plantes comestibles”, j’en ai identifié 5 ou 6 et j’ai mangé un peu de chacune.
Sur le moment tout s’est bien passé, mais le soir je me suis retrouvé avec des sueurs, des palpitations cardiaques et un gros mal de ventre…
Pendant quelques heures j’ai hésité à me rendre aux urgences, mais je ne voulais pas les embêter pour une connerie de ma part et heureusement c’est passé.
C’est avec ce genre d’expérience qu’on apprend…
Le problème c’est que j’avais mangé un peu de tout, j’étais donc incapable d’identifier la plante sauvage pourtant comestible qui m’avait causé ça.
Quand tu cueilles des plantes que tu n’as encore jamais testées, goûte les une à la fois !
Erreur 4 : Récolter entièrement une zone de plantes sauvages comestibles
Quand on cherche des plantes sauvages comestibles, on tombe souvent sur des endroits où il y a une grande quantité de plantes d’une même espèce.
C’est tentant de tout récolter d’un coup, mais c’est le meilleur moyen d’abîmer la nature.
Pour que les plantes sauvages puissent se régénérer sans trop de difficultés, il ne faut en récolter qu’entre 25 % et 50 %.
Fais une cueillette responsable et l’année prochaine, tu pourras revenir pour les cueillir à nouveau.
Attention également à ne pas récolter une plante sauvage isolée : laisse-lui sa chance, l’année prochaine il y en aura peut-être une dizaine. Là, tu pourras en récolter.
Erreur 5 : Confondre deux plantes sauvages comestibles et toxiques
C’est la principale cause de mort due à la consommation de plantes sauvages.
Si tu as un doute, il n’y a pas de doute.
Ne récolte et ne consomme une plante que si tu es ABSOLUMENT certain qu’elle soit comestible.
Si tu débutes, pour limiter les risques ne commence que par les plantes comestibles qui n’ont pas de cousine toxique.
Erreur 6 : Cueillir des plantes sauvages par brassées
Face à une grande quantité de plantes comestibles d’une même espèce, c’est tentant de cueillir par brassée ou par poignée pour aller plus vite.
Mais c’est le meilleur moyen de cueillir une plante toxique en même temps.
Mieux vaut prendre le temps de cueillir les plantes sauvages une par une.
C’est plus long, mais bien plus sûr.
Erreur 7 : Récolter des plantes sauvages dans des zones polluées
Je ne récolte jamais de plantes comestibles en ville, ou même dans un parc.
C’est dégueulasse, il y a des voitures qui passent juste à côté et des chiens qui font leur promenade.
Les plantes sauvages comestibles doivent être récoltées dans un endroit sans activités humaines comme en forêt.
Il faut également faire attention à l’historique du terrain sur lequel tu te trouves. Tu peux être en forêt, mais sur une ancienne décharge ou un terrain industriel.
Erreur 8 : Ne rechercher qu’une seule plante comestible
C’est l’erreur que font souvent les débutants, ils ne partent à la recherche que d’une seule plante sauvage et finissent par rentrer chez eux sans l’avoir trouvée.
Pourtant, ils sont passés à côté d’une dizaine d’autres plantes sauvages comestibles.
Si tu débutes, commence tout de suite par apprendre au moins 5 plantes sauvages comestibles.
Erreur 9 : Vouloir connaître toutes les plantes sauvages
Dans une optique de survie, ça ne sert à rien de vouloir connaître toutes les plantes sauvages comestibles et toxiques.
Il y en a tellement que c’est le meilleur moyen de les confondre entre elles et de se tromper le jour venu.
Mieux vaut te concentrer sur 5 à 15 plantes de ta région, mais les connaître par cœur.
Erreur 10 : Ne pas tenir compte du cycle de vie des plantes sauvages comestibles
La plupart des plantes sauvages comestibles sont des plantes annuelles.
Cela veut dire qu’elles ont un cycle de vie de quelques mois, avant de disparaître et de réapparaître l’année suivante.
Certaines plantes sauvages ne sont comestibles qu’au début de leur cycle, d’autres uniquement sur la fin.
Pour profiter de tous leurs bienfaits, renseigne-toi sur le cycle de chacune des plantes comestibles et identifie le meilleur moment pour les cueillir.
Les erreurs entre plantes sauvages comestibles et plantes toxiques peuvent coûter très cher
On dit souvent qu’il faut échouer pour apprendre.
C’est vrai pour beaucoup de domaines, mais pas pour les plantes sauvages comestibles ou la survie.
Une erreur peut être mortelle, il n’y aura pas de deuxième chance.
C’est pour t’éviter ça que j’ai écrit le Guide des 5 plantes sauvages comestibles indispensables en survie
Avec lui, tu pourras cueillir en toute sécurité 5 plantes sauvages qui sont indispensables en situation de survie.
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Prépare-toi !
Antoine
Apprendre Préparer Survivre
bonjour, bien sympa tout ça, mais si vous voulez respecter tant soit peu la nature, il ne faut pas dépasser 10% de cueillette dans une station. Pour le moment, contentez vous d’essais avec les plantes sauvages, puis laissez-les jouer leur rôle dans les petits ecosystèmes sauvages qui subsistent. Et vous reviendrez si la nécessité vous y pousse vraiment.
Merci Antoine pour ces précieux conseils. On arrive à la cueillette de l’ail des ours, plante annuelle que l’on trouve en mars avril. Attention à la confusion avec le muguet qui est gravement toxique, voire mortel ! Les feuilles sont très semblables et ces deux plantes poussent souvent aux mêmes endroits, sous-bois et zones humides à des périodes semblables.. J’ai la chance ici dans le Massif Central de voir pousser l’ail des ours maintenant, tandis que le muguet vient plus tard. C’est selon les régions.
Régalez-vous si vous faites du pesto d’ail des ours. C’est délicieux. Pour ma part je le congèle sous forme de petits muffins et j’en mange toute l’année.
Salut Claire,
Avec plaisir pour ces infos.
On est d’accord, le pesto d’ail d’ours, c’est une tuerie 😉
Bien dit !
Il m’est arrivé d’avoir un doute sur des coulemelles (normalement faciles à identifier).
2 pharmacies (de campagne !) m’ont confirmé que c’en était bien, retour maison, épluché les bouquins: non seulement c’en était pas, mais en plus toxiques !
Résultat: je ne fais plus confiance aux pharmaciens (sauf exception)
Traditionnellement eux, les instituteurs et les curés avaient de bonnes connaissances en mycologie (entre autres), ce n’est plus le cas, et de loin !
Salutations, Jean-Louis
Tous ces conseils me semblent pertinents, je les lis avec attention et les garde précieusement pour ne rien oublier.
Lors des balades je m’entraîne à identifier les plantes comestibles
Merci
Merci pour ce dossier très simple et efficace. Je suis absolument d’accord qu’il faut y aller lentement mais sûrement. Grâce à votre dossier, j’ai pu découvrir le nombril de Vénus. Je n’avais jamais songé à l’identifier malgré les ouvrages que je possède déjà sur les plantes sauvages.
Oui, la nature est faite de comestibles, de remèdes et de poisons. Donc mieux vaut être humble dans un premier temps et apprendre au fil des années. Une belle histoire sur la survie que je voulais vous transmettre. C’était lors du premier confinement, les gens dans les magasins étaient dans un état de panique général, les consommateurs dévalisaient bêtement certains stocks “d’indispensables”. Nous étions au mois d’avril, je suis à la quarantaine et il m’arrive d’avoir des crise d’arthrose au niveau des lombaires. He oui, la jeunesse peut y avoir le droit aussi 😉 D’habitude, j’avais solutionné le problème en achetant des cures de silicium organique (assez coûteuses d’ailleurs) et j’en ressortais guérie. Mais cette fois, pas moyen d’accéder à ces produits et je n’avais jamais eu une crise aussi aigüe de ma vie. A force de recherches sur Internet, j’ai constaté que l’aliment le plus riche en silice était l’ortie. Cela tombait bien, je la cuisinais déjà naturellement mais pour son plaisir gustatif. Cette fois, j’ai réalisé une véritable cure concentrée de cette plante que je mangeais matin, midi, et soir en très grande quantité. Et devinez quoi, le premier jour, ça allait déjà un peu mieux, le deuxième la crise était devenue plus douce et le troisième je n’avais absolument plus rien. Voilà, ici, je peux vous le dire, si des orties poussent dans votre jardin, ne cherchez pas à vous en débarrasser. C’est un vrai trésor de survie !!!!!
(à la pharmacie, on donne des anti-inflammatoires qui ne traitent pas le problème, on vous enlève juste la douleur)
tous ces conseils me sont de la plus haute importance surtout pour 1 personne qui surf dans un domaine aussi vaste et aussi complexe face cette multitude d’especes végetales que la nature nous offre et que nous ignorons complètement ces vertus et surtout ces ” danger ” merci
Merci pour votre publication sur les plantes comestibles. J’aurais inclus le pourpier, facile a reconnaître, delicieux cru, au Mexique on le trouve sur les marchés avec les salades. Il pousse donc partout sous les climats tempérés à tropical.
Bonjour,
Il y a aussi les fleurs, outre le pissenlit, la mauve,
les cultivées comme le chèvrefeuille, la rose, la capucine..
VOUS AVEA RAISON IL FAUT SE DOCUMENTER ET ALLER SUR LE TERRAIN AVEC DES GENS COMPETENTS C’EST LA SEULE SOLUTION POUR Y ARRIVER ET CE SERAIT MAGNIFIQUE CAR IL Y A TELLEMENT DE PLANTES COMMESTIBLES DANS LA NATURE QUE VOUS POUVEZ EGALEMENT FAIRE POUSSER DANS VOTRE JARDIN OU BALCON
FAITES L’ESSAI ET VOUS VERREZ LE PROFIS QUE VOUS ALLEZ FAIRE POUR VOTRE SANTE. A BON ENTENTEUR . IL FAUT DU COURAGE ET DE LA PERSEVERANCE MAIS ON Y ARRIVE A N’IMPORTE QUEL AGE
Bonjour à toutes et à tous, perso, nous avons pris une formation pour ne pas faire de bêtises en étant tout seuls :
https://www.lechemindelanature.com
Nous, c’est à dire Madame et moi, notre fils n’accrochant point.
Malheureusement pour nous, la partie pratique de cette formation ne peux pas se faire en ce moment (covid oblige), même si la partie théorique, sous la forme de fiches, vidéo, lecture est bien fournie, cela ne remplace pas le terrain.
Allez voir leur chaine youtube pour vous faire une idée…
Salut,
Je n’ai eu que de bons retours sur leurs formations, mais je n’ai pas encore testé, il faudrait que j’y aille.
Merci encore pour tous ces précieux conseils. Il est sûr qu’il ne faut pas aller trop vite et être prudent.