J’ai aménagé dans ma BAD en octobre de l’année dernière.
Depuis, je consacre tout mon temps libre à l’aménager.
En un an, j’ai notamment :
- Installé un atelier ;
- Posé des panneaux solaires ;
- Installé un système de filtration d’eau ;
- Créé un poulailler ;
- Installé des cuves de récupération d’eau ;
- Réparé une dépendance en bois qui menaçait de s’effondrer ;
- Rénové l’intérieur de la maison ;
- Tronçonné des stères de bois pour alimenter mes poêles ;
- …
Mais il y a une chose que j’ai volontairement mise de côté : mon potager.
J’ai complètement délaissé mon potager
Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai, j’ai fait des “patates de pelouse”.
J’ai creusé des trous de quelques centimètres de profondeur directement dans ma pelouse, puis j’ai recouvert de terre et d’herbe coupé.
Ça fonctionne plutôt bien, mais ce n’est pas avec ça que je vais atteindre l’autonomie alimentaire…
Un potager ça prend du temps, beaucoup de temps
C’est pour ça que j’ai pris la décision de ne (quasiment) rien faire la première année.
A la place, j’ai optimisé ou créé les autres systèmes d’autonomie plus rapides à mettre en place.
Comme la récupération et la filtration de l’eau, l’énergie solaire ou le chauffage au bois.
En cas de rupture de la normalité, ils me seront indispensables.
Pour la nourriture, je connais les plantes sauvages et je peux toujours compter sur mon stock.
Ça a été très dur…
J’ai un gros problème, je suis hyper-actif.
J’ai toujours plein de projets en tête, sûrement trop, et j’ai tendance à commencer quelque chose puis réfléchir en cours de route…
Mais créer un potager efficace et productif à partir de zéro, c’est un travail énorme et une fois installé, c’est impossible à déplacer.
Alors je me suis forcé à ne rien faire pendant la première année.
Honnêtement ça a été très dur, je rêve de remettre les mains à la terre.
Les 5 meilleures plantes sauvages comestibles de nos régions
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Pendant une année complète, j’ai pu observer l’évolution de mon terrain
J’ai eu le temps d’étudier l’ensoleillement et le vent (ça souffle pas mal chez moi) aux différentes saisons.
Finalement, je ne vais pas installer mon potager là où je le pensais initialement.
Si je m’étais précipité, j’aurais dû déplacer mon potager dans quelques années
Un des mots clefs de la permaculture, c’est l’observation.
Ca a été une bonne leçon de vie.
J’ai tout l’hiver pour finaliser le design de mon potager
J’ai déjà toutes les grandes lignes en tête, une serre, un système de bacs, quelques buttes, une mare dans l’enclos des poules pour la biodiversité…
Cet hiver, je vais passer des heures près de mon poêle à bouquiner pour finaliser les derniers détails.
Au printemps, le design de mon potager sera prêt.
Au final j’aurais “perdu” un an, mais en ne me précipitant pas, je vais gagner des années.
Prépare-toi !
Antoine
Apprendre Préparer Survivre
Qu’elle est la superficie pour ce projet de potager ?
Alors un potager ça s apprends.
On apprends de ses échecs et ça demande plusieurs années à maîtriser
Cette année aurait été un début même si il avait fallut le déplacer ce n aurait pas été une perte de temps bien au contraire 😉