La limite du confort – Jusqu’où aller ?

Salut Camarade,

On me demande souvent quel est LE niveau d’autonomie qu’il faut atteindre.

Tu te poses peut-être cette question toi aussi.

Alors je vais te détailler ma réponse dans cet email.

Mais tu me connais, je ne te donnerai pas une réponse arbitraire.

Plutôt trois pistes de réflexion qui te permettront de définir le niveau d’autonomie qui te correspond.

Avant tout : L’autonomie totale est un mythe

Avant de commencer, j’aimerais casser le mythe trop souvent fantasmé de l’autonomie totale.

Au niveau d’un cercle familial, vivre totalement autonome, c’est retourner au niveau technologique des chasseurs-cueilleurs.

Au niveau d’un village, vivre totalement autonome, c’est retourner au niveau technologique du Moyen Âge.

Alors oui techniquement, l’autonomie totale est possible.

Mais dans la réalité, 99,99% de la population, moi y compris, ne seraient pas prêts à vivre dans ces conditions.

Ce qui m’amène à la première piste de réflexion.

Quel est le niveau de confort que tu es prêt à perdre ?

La première chose que tu dois prendre en compte pour découvrir le niveau d’autonomie que tu dois viser, c’est le niveau de confort que tu es prêt à perdre.

Je vais te donner un exemple plus parlant avec l’autonomie en eau :

  • Tu utilises l’eau du réseau => Confort haut & autonomie nulle ;
  • Tu récupères l’eau d’un puits avec un suppresseur (une sorte de pompe) => Confort moyen (il y a parfois des pannes ou des sécheresses) & autonomie moyenne ;
  • Tu récupères l’eau d’un puits avec un sceau => Confort bas & autonomie haute. 

Personnellement je n’ai pas envie d’aller tous les jours puiser l’eau avec un sceau, c’est trop de contraintes.

récupères l’eau d’un puits avec un sceau

J’ai donc un suppresseur qui fait ce travail à ma place.

La limite du confort - Jusqu'où aller ?

Il est tombé une fois en panne (je n’ai pas eu d’eau pendant 3 jours) et j’ai parfois dû limiter ma consommation d’eau à l’époque où ma cuve fuyait.

Mais c’est une perte de confort que j’accepte sans problème.

Quel est le temps que tu peux consacrer à ton autonomie ?

La deuxième chose que tu dois prendre en compte, c’est le temps que tu peux consacrer à ton autonomie.

Par exemple, pour l’autonomie en nourriture :

  • Tu vas au supermarché pour acheter l’intégralité de ta nourriture => Temps très faible & autonomie nulle ;
  • Tu cueilles et/ou récoltes la moitié de ta nourriture et achètes le reste au supermarché => Temps important & autonomie moyenne ;
  • Tu cueilles et/ou récolte l’intégralité de ta nourriture => Temps extrêmement important & autonomie forte.

Personnellement, entre le projet APS et mes enfants, je n’ai que quelques heures par semaine à consacrer à mon autonomie alimentaire.

Je cueille et jardine, ce qui me fournit environ 30/40% de mon autonomie alimentaire, mais impossible de trouver le temps de faire plus.

Et ta famille dans tout ça ?

La troisième et dernière chose que tu dois prendre en compte, ce sont les membres de ta famille.

Chaque personne est différente et il faut le prendre en compte.

Pour te donner un exemple, je suis prêt à supporter une perte de confort bien plus elevée que ma femme.

Mais si je veux garder une relation de couple solide, je dois adapter le niveau d’autonomie de la famille au niveau de confort minimal qu’elle est prête à accepter.

C’est parfois frustrant, mais un bon projet d’autonomie se fait en accord avec tes proches.

Pour conclure, fais-toi plaisir !

Ce que j’aimerais te dire pour conclure, c’est que l’autonomie ce n’est pas un concours.

Il n’y a pas UN niveau que tu dois absolument atteindre.

Comme beaucoup, je me suis lancé dans l’autonomie pour dépendre le moins possible d’un système que je rejette.

Ça a été mon moteur les premières années.

Mais ce que j’y ai découvert, ce sont des plaisirs simples comme cueillir des framboises dans mon potager avec mon fils, manger les courges de mon jardin ou faire goûter mon kéfir à un ami.

Plus qu’un niveau, ce sont plutôt ces petits moments de bonheur que je te conseille de chercher.

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Prépare-toi !

Antoine,

Apprendre Préparer (Sur)vivre

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