Depuis le covid, je reçois régulièrement des demandes de journalistes pour des interviews ou des reportages.
Jusqu’à présent, j’avais toujours refusé.
Le “Survivalisme” est trop mal connoté dans les médias grand public.
J’étais convaincu qu’ils ne cherchaient qu’à faire le buzz en présentant les survivalistes comme des fous qui se préparent à la fin du monde.
Sans même essayer de comprendre l’intérêt de se préparer et de protéger sa famille.
Il y a quelques semaines, RTL m’a contacté pour organiser une interview.
Normalement, je n’aurais même pas répondu, mais avec les dernières déclarations de Macron, tout le monde parle des sacs d’évacuations.
Et je me suis dit que c’était peut être le moment de parler de l’importance de se préparer.
Au téléphone, la journaliste m’a paru réellement intéressée par le sujet.
Alors je me suis donc rendu dans leurs locaux à Paris pour enregistrer 15 mn d’interview.

J’en ressors avec un sentiment mitigé…
J’ai pu présenter ma vision pragmatique du survivalisme.
Mais j’ai l’impression que la journaliste à essayé de me piéger, au lieu de parler de techniques de survie qui auraient pu être utiles aux auditeurs, elle a surtout cherché à me faire passer pour un angoissé…
Et je crois qu’elle n’a pas trop apprécié que je dise que les parisiens ne savent pas planter un clou 🙂
Clique sur le bouton ci-dessous pour écouter l’interview :
Je serais très curieux de savoir ce que tu en as pensé.
Et encore davantage de savoir si tu penses que je dois accepter les prochaines interviews.
Dois-je prendre le risque de me faire piéger pour essayer de convaincre de nouveaux Français de se préparer ?
Bonjour Antoine ou Remy ?
Je t’ai trouvé parfait et je pense qu’il est important de continuer à accorder des interviews, si tu le sens bien-sûr, et quand bien même ça ne toucherait qu’une partie infime de la population, ce serait toujours ça de pris, après si à une ou l’autre interview tu ressens la même chose, à ce moment là, ”laisse tomber”, en tout cas tu auras mis la machine en marche et ça c’est important.
Belle continuation à toi et merci
Nathalie
Bonjour Antoine, sans être mauvaise langue 👅, je pense que cette journaliste se sert de vous pour mettre en avant la politique de va-t-en-guerre qui est relayée en ce moment. À quoi sert ce discours qui est de mettre l’accent sur, je la cite : angoisse, peur et autres qualifications du même crû. Elle aurait pu, dû aborder la prévention et en développer les principes fondateurs de toute société qui permet à sa population d’agir en conséquence en fonction des aléas de la vie.
Salut Antoine,
Moi, je trouve que la journaliste ne cherchait qu’à faire de l’audience, pour convaincre les auditeurs que les survivalistes sont des gens un peu bizarres.
Elle-même n’est pas préparée, et elle ne connaît rien des techniques que tu expliques dans tes vidéos, livres et formations. Cela s’entend aux intonations de sa voix, c’est une tête de linotte, qui ne sait rien faire, à part recevoir des gens dans un studio.
Une interview audio est écoutée par les gens qui conduisent (dans la circulation urbaine, ou sur autoroute), ou qui font une autre activité en même temps, donc ils ne captent pas grand chose.
Je suis sûre qu’ils n’auront retenu que la « trousse à pharmacie » et pas grand chose d’autre. Il n’y avait pas d’accroche visuelle, juste de l’audio.
C’est évident que plus il y a de gens préparés, mieux c’est, mais les gens préparés ne feront plus partie des moutons auxquels les journalistes veulent faire peur, donc ils perdent de leur pouvoir, d’où leur cynisme envers les survivalistes. Ils cherchent à discréditer ce terme par tous les moyens.
Ce que tu nous apprends est simplement du bon sens et des gestes oubliés, que les « médias and C° » veulent que nous continuions à ignorer pour mieux nous manipuler.
Donc selon moi, je ne suis pas sûre que par ce biais, il y ait beaucoup de nouveaux adeptes. Ton interview a été immergée dans une masse d’autres interviews sur leur site.
Je trouve aussi que les gens sensés, et qui sont vraiment intéressés, trouveront ton site facilement, sans avoir besoin de le nommer à la radio.
Bonjour à tous
Réaction en deux secondes, je suis pressé.
Interview ok, elle a essayé mais c’est une gentille…
Oui il faut accepter d’autres interview,
il est vraiment temps que l’on parle un peu plus
et surtout un peu plus correctement du sujet.
et tu es tout désigné pour cette tâche
mais
=> Il faut choisir les émissions/journalistes/…
des gens respectueux, qui comme Jaques Chancel à une époque
préfèrent ne pas inviter qu’inviter pour démolir…
=> Il faut faire du direct => pas de manip. post-je ne sais pas quoi
=> en bon survivaliste il faut se préparer :
comment fait-on pour rattraper la sauce quand ça dérape en direct…
je ne sais pas mais il y en a certainement des gens dans ton public
dont c’est le métier
Pour le vocabulaire parler de ‘gens préparés à toute rupture de la normalité’
me parait bien
Je suppose que tu as tes raisons mais pourquoi ne dis tu pas que tu est pompier
sur le ton :
Imaginez qu’il y ait le feu chez vous
Je rentre chez vous ou il fait 400°C habillé en cosmonaute
pour allez chercher votre fille dans sa chambre avant qu’elle ne rôtisse
à cet cet instant qui croyez-vous est le plus stressé
à mon avis fin des questions sur le stress et le bien fondé de la préparation
Merci
pas de soucis, tu as été très bien, par essence le journaliste va essayer de te pousser dans tes retranchements, si tu réponds avec sincérité et fermeté tu gagnes son respect, ce fut sans doute le cas. Moi qui suis dans les soins alternatifs je peux te dire que j’ai vu mes mentors faces aux cancérologues pourris qui roulaient dans des porshes payées par les dons publics, se faire maltraiter comme des malfrats. Il y a de plus en plus de résilients et en face de plus en plus de moutons qui suivent le troupeau, continue je suis avec toi.
Non Remi, vous ne vous êtes pas laissé piéger car votre ton, vos réponses n’avaient rien d’une personne angoissée. Vous avez été brillant et clair dans vos propos et je vous encourage à affronter ce genre d’interview dans l’intérêt des spectateurs. La journaliste s’est piégée elle-même en répétant du début à la fin comme un matra “vous êtes angoissé”. Elle a confirmé son niveau très bas de professionnalisme en voulant, à tous prix, montrer que son opinion était juste et surtout avoir le dernier mot. Comme si elle était dans une cour de récré, c’était pathétique. Vous vous en êtes sorti la tête haute. Les gens ne sont pas dupes. Courage et merci pour votre engagement.
C’est vrai que la journaliste a essayé de te piéger, mais enfin c’est un peu son boulot, surtout sur une radio comme RTL : on y fait de la surenchère, pour gratter un peu d’audimat ! Mais tu t’en es très bien sorti. D’ailleurs à la fin, elle a reconnu qu’elle avait cherché à caricaturer.
Bonjour
Je trouve que l’interview est loin d’être impartial ce qui devrait être le minimum syndical pour un journaliste.
Malheureusement c’est trop souvent le cas…
Il fallait le tenter !
Il n’y a que ceux qui ne font qui ne se trompent pas !!
Bonne continuation.
Fabien
Il ne faut pas confondre : le travail de la journaliste, c’est de se faire l’avocat du diable, donc exposer l’avis des détracteurs, pour mieux informer, c’est tout
Hello
Je trouve que l’interview “fait le job” !
Je n’y ai pas senti de piège particulier, non. La journaliste a ses idées (qui sont très certainement semblables a une écrasante majorité de ses auditeurs), donc elle aborde le sujet avec ce prisme. Et c’est bien : cela permet aux auditeurs qui regardent la vie avec le même prisme qu’elle, de comprendre le contenu de l’interview. Donc ça te permet de toucher/questionner plus de monde. Moi je trouve que c’est une bonne chose. Comme tu l’as dit : plus il y aura de personnes qui seront préparées, moins la communauté subira une éventuelle rupture de la normalité.
Effectivement il y a des “taquineries” un peu cliché, mais entre nous : c’est toi qui a commencé 😉 ! Et ça met un peu de fun dans l’échange, donc on reste plus attentif à votre discussion.
Donc : que du positif, si l’objectif est d’éveiller quelques consciences.
Pas besoin d’entrer dans le détail de techniques de survie dans un interview de 15 minutes. Les gens qui auront été sensible au sujet feront comme j’ai fait il y a quelques années : ils iront chercher de l’information là où ils en ressentent le besoin. Ils vont s’approprier leur démarche de recherche, et faire leur chemin (et c’est possible qu’ils tombent sur ton site en cours de route !). Et c’est mieux que de leur déverser ta façon de faire si ils n’y sont pas prêts/réceptif. Ça risque de les bloquer dans leurs a priori.
Encore une fois : si l’objectif est d’éveiller quelques consciences, c’était très bien.
Très bien l’interview. Si l’objectif c’est d’éveiller les gens, je pense qu’il faut continuer d’en parler encore et encore, sans forcément développer les détails et techniques.
Moi je dis : “Sans vouloir pointer du doigt les faiblesse de l’organisation de notre société ou leurs causes, objectivement des ruptures de normalité il y en a, et de plus en plus. Qu’est ce que vous ferez si jamais ça vous arrive ? Moi je fais comme ça, ça ne modifie pratiquement pas mon quotidien mais je suis prêt a garder ma famille a l’abri dans beaucoup de situations dégradées. Durant la crise on ne dépend pas de quelqu’un qui mettrait 20 minutes a arriver si il n’est pas deja occupé avec mes voisins.” Dit comme ça, c’est plus rassurant qu’angoissant 😉
Et bien voilà, j’étais en train de préparer dans ma tête un commentaire et là je tombe sur celui d’Ousmane qui correspond parfaitement à ce que j’allais dire. Donc pas besoin d’en rajouter une couche particulièrement, la taquinerie c’est du fun et ce qu’on retiendra de l’interview c’est cette recherche de vocabulaire finale pour définir ce que tu fais. Très très bien, au contraire, tu as bien su manœuvrer et éviter les écueils comme c’est toujours le cas dans tes publications.
Merci Antoine ( ou Remy ), la discussion était très interessante, même si la journaliste a un peu trop insisté sur l’angoisse ( peut-être pour ne pas faire paniquer les foules, ou bien pour paraître cool …? ). Personnellement je suis ravie de tes conseils. Je n’ai pas de potager, j’habite un petit appartement avec un balcon sur lequel le persil, la ciboulette et les laitues se melent aux fleurs. Ce n’est pas tant par peur du manque que pour la qualité des produits cultivés soi-même, les légumes de supermarché n’ayant que peu de valeur alimentaire. En cas de panne, j’ai juste un petit rechaud à gaz pour cuisiner et puis des bougies à profusion pour l’éclairage. La seule chose qui m’inquiète un peu, c’est la présence de 2 pylones 5G très proches de mon habitation. Si tu as un conseil pour s’en protéger, ça serait vraiment bienvenu !
Encore merci pour toutes tes recommandations et astuces.
Anne