Mon interview chez RTL

Depuis le covid, je reçois régulièrement des demandes de journalistes pour des interviews ou des reportages.

Jusqu’à présent, j’avais toujours refusé.

Le “Survivalisme” est trop mal connoté dans les médias grand public.

J’étais convaincu qu’ils ne cherchaient qu’à faire le buzz en présentant les survivalistes  comme des fous qui se préparent à la fin du monde.

Sans même essayer de comprendre l’intérêt de se préparer et de protéger sa famille.

Il y a quelques semaines, RTL m’a contacté pour organiser une interview.

Normalement, je n’aurais même pas répondu, mais avec les dernières déclarations de Macron, tout le monde parle des sacs d’évacuations.

Et je me suis dit que c’était peut être le moment de parler de l’importance de se préparer.

Au téléphone, la journaliste m’a paru réellement intéressée par le sujet.

Alors je me suis donc rendu dans leurs locaux à Paris pour enregistrer 15 mn d’interview.

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J’en ressors avec un sentiment mitigé…

J’ai pu présenter ma vision pragmatique du survivalisme.

Mais j’ai l’impression que la journaliste à essayé de me piéger, au lieu de parler de techniques de survie qui auraient pu être utiles aux auditeurs, elle a surtout cherché à me faire passer pour un angoissé…

Et je crois qu’elle n’a pas trop apprécié que je dise que les parisiens ne savent pas planter un clou 🙂

Clique sur le bouton ci-dessous pour écouter l’interview :

 

 

Je serais très curieux de savoir ce que tu en as pensé.

Et encore davantage de savoir si tu penses que je dois accepter les prochaines interviews.

Dois-je prendre le risque de me faire piéger pour essayer de convaincre de nouveaux Français de se préparer ?

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128 Commentaires
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Schneider
Schneider
2 jours il y a

Bonjour Antoine, j’ai apprécié le ton et la situer de ta voix, calme, posée, centrée.
Tu as dit l’essentiel pour une 1ere interview. Sois assuré que ce que tu as dit est bon et va faire son chemin. Angoissé? Pas toi bien sûr. Il y a de quoi l’être pour ceux qui ne sont pas conscients, donc tu vas les toucher. Bravo

Chtikefa
Chtikefa
2 jours il y a

Salut, personnellement je pense que tu as été excellent face à une Chroniqueuse Parisienne qui avait décidé de mener cet interview par la moquerie ; sa seule réponse face à certaines de tes remarques était que tu étais dans le cliché, les Parisiens n’aiment pas qu’on leur disent qu’ils ne savent rien faire ; je pense que tu n’as pas assez insisté sur un éventuel Black out électrique, sachant que sans électricité, rien ne fonctionne, ni informatique, ni téléphonie ( plus d’émetteurs) et dont ses secours qui arrivent en 5 mn ….quelle hérésie.

Je pense que tu devrais continuer à accepter les éventuelles invitations à t’exprimer en te concentrant sur le vital ( électricité, eau, nourriture…) , par contre évite de parler d’autonomie car ça n’existe pas.

Merci pour cet interview

Brume
Brume
2 jours il y a

Bonjour Rémi,
Ce que je pense de l’interview ?
Déjà d’entrée on n’a jamais demandé aux interviewers d’être objectifs et intelligents ! (ça c’est fait !). Leur boulot c’est de faire de l’audimat et les gens sans histoire ne sont pas « bankables » comme on dit pour le cinéma.
Déjà quand elle commence son émission par « attaque nucléaire et catastrophe de « grande ampleur » ça donne tout de suite l’idée qu’elle a déjà de sa future interview.
Deuxièmement le mot « angoisse » revient régulièrement pour bien imprimer l’esprit de l’auditeur de ce que vous « êtes » et « allez dire »
Troisièmement quand elle dit qu’on ne risque rien en ville parce que les secours sont à 5 minutes… On sent tout de suite que sa plus grande aventure a été de prendre le métro en dehors des heures de pointe ! Sinon elle saurait qu’avoir les urgences à 5 minutes ne veut pas dire être pris dans les 5 minutes (heures de pointes, embouteillages, heure de « coup de feu » aux urgences, etc).
Donc le regard de cette dame qui est du genre à appeler le 15 ou le 18 quand elle se casse un ongle ou quand elle casse un verre et n’ose pas bouger de peur de se couper (si si ça existe et c’est hallucinant quand j’entends parler des amis pompiers !) Donc son jugement : on oubli !
Perso votre émission m’a intéressée et je ne suis pas « survivaliste » mais j’ai souri en vous écoutant car, vous dirais-je que, habitant un petit village de campagne, j’ai aussi, en plus, dans mon sac une paracorde et un petit réchaud à alcool avec des sachets hydrophilisés (café, thé, soupe, sucre), couverture de survie. Parce que tomber en panne en plein hiver, et de nuit, dans le fond de la Bresse ou dans les monts du Beaujolais, vous n’avez pas forcément du réseau, une habitation proche ou des gens qui circulent dans le coin !
Je ne me sens pas du tout angoissée parce que je sais faire des choses pour me débrouiller seule, y compris porter secours en cas de problème (et ça m’est arrivée plusieurs fois).
Le confinement COVID ne m’a pas affolé parce que je prévois toute l’année. Quand le commerce le plus proche est à 10 km on ne prend pas la voiture pour 1 litre d’huile ou 1 kg de sel ! Ce n’est pas du survivalisme c’est tout simplement de la prévoyance (et de l’économie !)
Depuis toute petite j’ai été élevée dans l’esprit que rien n’est dû, qu’il faut prévoir et ne compter que sur soi-même, l’aide apportée n’est qu’un bonus de la vie : c’est formateur !
Vous avez faillit lui déclencher un orgasme quand vous avez parlé de rations de survie et de la save-room : youpi on y venait enfin à ce qui correspondait à l’image qu’elle avait de vous !
Vous l’avez scotché en lui apprenant que les poules se mangeaient.
Ces gens me navrent parce qu’ils ont une mission importante d’information et se contentent d’ « écrémer » les sujets sans aller vraiment au fond des choses et les rendre ludiques … J’ai quand même eu l’impression que son regard sur vous avait un peu changé à la fin de l’émission… pour combien de temps ?! mais je pense que des auditeurs attentifs ont été interpellés et si ça permet à une seule personne de survivre, ça valait la peine d’aller faire cette émission.

Marlène
Marlène
2 jours il y a

Tu étais parfait au début. Puis l’entretien a glissé, sous l’impulsion répétée de la journaliste, mais tu as tenu bon, sur ta ligne, bravo !
Je pense que cela constitue pour toi une excellente expérience, pour mieux te centrer sur ce qui fait ton identité. Toutes les interventions de la journaliste (le para verbal est extrêmement signifiant ici) cherchaient à te sortir de ton axe.
Comme elle n’a pas pu te faire dire que tu es un survivaliste, elle a tenté de fait passer toute ta démarche pour quelque chose de finalement banal, ce en quoi elle a plutôt réussi me semble-t-il, pour ceux qui ne te connaissent pas. Seule sa dernière phrase recentre et fait la part des choses.
Un manque me semble-t-il dans tes réponses : tu ne parles que de toi et des ta famille, ni des amis ni des voisins, ni donc d’une solidarité partagée, qui peut s’ajouter à l’autonomie.

Sara
Sara
2 jours il y a

Salut Antoine,
Oui c’est une habitude chez les journalste de vouloir “piéger” les invités pour les orienter vers ce qu’ils veulent faire passer. Soit on refuse les interviews, soit on pense qu’elle est utile sachant que le nombre de personnes touchées sera très important. A mon humble avis, il est amusant de chercher à comprendre où le ou la journaliste veut nous emmener, éviter de faie une pub trop directe pour ne pas être couper et mettre le spectacteur à distance. Faire des phrases qui s’enchaînent pour qu’ils aient du mal à te couper au montage pour les choses importantes. Tu peux tranquillement donner des exemble d’évacuation utiles (Mayotte en décembre, la Réunion, les inondation du sud de la France, comme tu sais bien le faire) Il ne s’agit ni d’alarmer ou de passer pour un angoissé, mais de garder la tête bien froide et étant pragmatique, ce que tu maîtrise parfaitement.
Salutations amicales,

Vincent
Vincent
2 jours il y a

Bravo Rémi
Je trouve que tu t’en es très bien sorti et que tu peux y retourner les yeux fermé quand tu le sentiras. C’est comme tout plus tu en feras plus tu seras entraîné à ce genre d’exercice.

Marc Fischer
Marc Fischer
2 jours il y a

Bonjour Rémi, bravo pour cet interview. Face à Faustine qui est un peu l’archétype de la journaliste parisienne, tu as maintenu ton cap en évitant le piège de l’angoissé. Il y a un mot qui manquait c’est l’anticipation. Nous vivons dans un monde qui nous coupe du réel et le moindre changement de cette « normalité » peut nous mettre en danger. Les inondations récentes dans de nombreuses régions de France et d’Europe nous montre le désarroi des personnes atteintes et surtout leur impréparation face à ces situations. Je vis un peu comme toi à la campagne, dans les Vosges à 700m d’altitude et pendant le Covid, j’ai commencé par apporter des aménagement et des équipements qui me donne le sentiment de pouvoir faire face à un changement de la « normalité », avec des panneaux solaires, un groupe électrogène, deux potagers surélevés, je me suis formé avec ma femme à la préparation de conserves alimentaires, j’ai une arme de défense, un peu de liquidité ( je ne parle pas seulement du vin ou des packs d’eau dans mon cellier), un petit stock de carburant de quoi faire un ou deux pleins, etc. La lecture de tes documents et de tes dossiers mensuels m’ont beaucoup aider pour le faire. Même que si quelques chose de plus grave devait arriver, je pourrais loger toutes ma famille avec mes enfants et petits enfants dans mon chalet comme nous le faisons déjà lors des fêtes de famille, avec tout le confort nécessaire.
Tout ceci pour dire que oui, tu devrais en parler plus dans les médias. Avec cette première expérience, tu peux peaufiner ton discours, bien que je trouve que tu as été très bien.
Allez camarade, comme tu dis, portes-toi bien et à bientôt
Marc Fischer

caroline
caroline
2 jours il y a

Bonjour, je dirais d’abord bravo pour cette interview. votre ton était toujours calme et posé malgré des questions orientées. je pense que la journaliste ne comprenait tout simplement pas la démarche vers plus d’autonomie. avec des idées préconsues, bien qu’elle explique vouloir comprendre. je ne pense pas qu’il y avait tentative de piége juste vous vous retrouver face à quelqu’un qui vis dans son monde et qui ne voit pas d’intérêt à la résilience et autonomie. pour elle, comme elle le dit en fin d’interview, elle considère que c’est une angoisse. Pour ma part, je pense que j’aurais plus insister sur le fait que l’etre humain est devenu completement dépendant du système qu’il a créer. tant que tout va bien, aucun problème mais comme vous le dites en cas de coupure de normalité là l’humain n’est plus préparé à être débrouillard, autonome et pouvoir se débrouiller pendant un temps sans compter sur ce système de société mis en place. vous en avez parlé et très bien même et pour contrecarré ces tentatives “d’exposer une pseudo angoisse ou excès de précaution. j’aurais insister sur l’importance que l’être humain reste indépendant et autonome face à la vie et ces aléas.
quand a faire d’autre interview, c’est à vous de vous écoutez. pour moi une personne qui recherche l’info l’a trouve grace à vos réseaux, vos livres, etc…là vous aller vous retrouver face à des personnes qui ne sont pas en demande et reste avec leur apriori mais si vous cela vous anime foncé, et inversement si cela vous mets mal à l’aise, refusé. il n’y a pas de bon ou de mauvais choix.
quand je doute, je me rappel souvent cette phrase : “il faut choisir ses combats”. cela me permet d’y voir plus clair 😉

dans tout les cas, je vous remercie. je débute dans le BAD, votre guide de préparation m’a permis de savoir par quoi commencer et votre livre du calendrier de l’autonomie va me suivre pour continuer vers cette résilience et autonomie personnelle.

Gilles
Gilles
2 jours il y a

Comme on dit “un homme averti en vaut deux”. Plutôt que de fuir les interviews, je suggère de les aborder comme des épreuves et de les affronter. Tout comme vous vous préparez à un éventuel chaos.
Bonne continuation.

Gwen
Gwen
2 jours il y a

Après écoute attentive ,je n’ai pas du tout ressenti de tentative malveillante ou de volonté de dénigrement de la part de la journaliste. D’ailleurs ,elle s’est plusieurs fois excusée d’être, peut-être ,dans la caricature . Finalement ,elle se positionnait comme un interlocuteur lambda qui questionne sur un sujet qui lui est inconnu et qu’il ne comprends pas vraiment : voire,dont il ne comprends pas l’intérêt. Je trouve que,justement, cela a permis de bien expliquer l’intérêt que peut avoir la démarche de prévention pour tout le monde et pas seulement pour les angoissés .
Donc,je dirais que cette interview a plutôt servi la cause et je ne vois pas pourquoi éviter d’en faire d’autres de ce genre .

Nina
Nina
2 jours il y a
Répondre à  Gwen

moi aussi j’ai eu le même ressenti.