Lors de mes entraînements militaires (déplacements tactiques, approche, navigation…) je ne peux pas toujours allumer un feu : ça prend du temps, ce n’est pas très discret (même si des techniques existent), ça laisse des traces, et ce n’est pas très optimisé pour faire chauffer une popote !
La solution, c’est le réchaud. C’est un système de cuisson facile à transporter, rapide d’utilisation et qui ne laisse pas de traces.
Tout le monde connaît le réchaud à gaz, le plus répandu qui est utilisé pour toutes les activités de plein air. Mais il existe d’autres systèmes de réchaud et je vais vous expliquer pourquoi mon choix s’est porté sur le réchaud à bois !
Introduction
Récemment j’ai dû changer de système de cuisson pour mes sorties. Mon brûleur à gaz Campingaz m’a rendu de fiers services pendant presque 9 ans, mais il a fini par rendre l’âme à cause d’une mauvaise chute (celle de trop). J’étais parti pour reprendre le même modèle, mais, ayant entrepris un allègement de mon barda (mes genoux me demandent un peu de répit depuis quelques temps), j’ai cherché une solution plus légère.
Je suis alors retourné à la rusticité : le réchaud à bois.
Les différents systèmes
Commençons par faire le tour des différentes possibilités qui s’offrent à nous pour mijoter nos petits plats pendant nos sorties de plein air !
Le réchaud à gaz
Sans doute le système utilisé par le plus grand nombre, on en trouve partout et à tous les prix (rien que chez Décathlon, on peut en trouver de trois marques différentes !). Il est simple d’utilisation, a un bon rendement, la puissance de la flamme se règle facilement et il est assez facile à transporter… Sauf si vous devez prendre du stock de gaz pour partir longtemps. Selon votre modèle, les cartouches se trouvent plus ou moins facilement et sans gaz, pas de cuisson ! Sans compter la possible perte de gaz et la faible résistance au froid (il peut être inutilisable par des températures négatives).
Le réchaud à essence
L’intérêt principal du réchaud à essence, pour moi, est qu’on trouve de l’essence partout dans le monde et on peut aussi utiliser de l’alcool à brûler si besoin. Il a une bonne résistance au froid, et on peut toujours utiliser le carburant pour allumer un feu de camp en cas de mauvais temps. Mais le principal problème que je lui trouve, c’est que tout empeste l’essence très facilement… Et pour en avoir utilisé un pendant un trek de plusieurs jours, je peux vous dire que c’est particulièrement désagréable à la fois pour soi (les aliments n’ont plus de saveur) mais aussi pour les compagnons !
Le réchaud à bois
On en vient donc au type de réchaud sur lequel s’est porté mon choix : le réchaud à bois.
Plus écologique et nécessitant le moins d’entretien, pliable et très léger, sans compter qu’il n’y a pas de cartouche à transporter ni de combustible : le bois se trouve partout ! On peut emporter quelques allume-feu ou un combustible en gel pour allumer le feu si le temps est humide.
Personnellement j’ai opté pour le Bushcraft Essentials Outdoor Pocket Stove.
Comme tu peux le voir, une fois replié, il est ultra-compact ! Difficile de faire mieux. Et le poids est incomparable à celui des réchauds à gaz ou à essence.
Il est aussi très facile à installer et à ranger.
Le seul gros défaut que je lui trouve est le temps de cuisson un peu long et qu’il doit être alimenté presqu’en continu.
Tableau comparatif
Conclusion
Je garde bien entendu un réchaud à gaz avec quelques cartouches d’avance et un modèle à essence pour des questions de résilience. Mais je suis passé au réchaud à bois en usage principal pour toutes mes sorties et je ne reviendrai pas en arrière. Sa facilité d’utilisation, son prix, son poids et son encombrement, la possibilité d’intégrer un combustible en gel en cas de mauvais temps, m’ont convaincu. Je vous conseille vivement de tenter au moins une fois l’expérience, vous ne le regretterez pas !
Gaëtan