Même en plein stage de survie, les plantes sauvages comestibles et toxiques peuvent être confondues.

Il y a quelques jours, j’ai reçu un message de ma mère sur Whatsapp.
Il était accompagné d’une photo d’un article du Ouest France.
Son titre : « Le stage de survie tourne court ».

Quelques heures après, un ami m’a partagé un lien vers une version de l’article plus complète : https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/morbihan-stage-de-survie-la-victime-toujours-dans-le-coma-6934816
Pendant un stage de survie, un parisien de 26 ans a confondu une plante sauvage mortelle avec une plante comestible.
Il a été pris de convulsion et a été évacué d’urgence à l’hôpital.
Trois jours plus tard, la nouvelle tombe, il n’a malheureusement pas survécu.
Je crois qu’une mise au point s’impose.
Consommer une plante sauvage comestible ne s’improvise pas !
Rien qu’en France, il existe plus de 300 espèces de plantes sauvages toxiques.
Et même ceux qui ont l’habitude de consommer des plantes sauvages peuvent faire des erreurs.

Je te propose un jeu.
Sur la photo ci-dessus il y a deux plantes, une carotte sauvage et une œnanthe safranée
Difficile ici de faire la différence parfois entre plantes sauvages comestibles et plantes toxiques.
Ce sont ces deux plantes qui ont été confondues pendant le stage de survie.
L’une est comestible, l’autre est mortelle.
Maintenant, imagine toi en situation de survie. Tu es stressé, tu es fatigué, tu as faim.
Tu dois choisir entre ces deux plantes.
On est d’accord, ça ressemble plus à une roulette russe qu’à un bon repas…
Voici quand même la bonne réponse.

Si tu as choisi celle de gauche, tu as pu reprendre quelques forces.
Si tu as choisi celle de droite, tu es pris de vomissements, de troubles de la vue, de paralysie, puis tu perds conscience. Game over.
Pourtant à quelques mètres il y a surement… des orties !
Toujours manger les plantes sauvages les plus simples à identifier
C’est une de mes devises.
Plus c’est simple, mieux ça fonctionne.
Et ça s’applique aussi aux plantes sauvages en forêt ou ailleurs.
Personnellement, je n’en connais qu’une dizaine.
Pourquoi en connaître davantage ?
C’est largement suffisant !
Parmi cette dizaine il y en a toujours au moins une qui pousse à proximité.
Et aucun risque de me tromper, elles sont toutes facilement identifiables.
J’ai écrit un dossier “Les 5 plantes sauvages comestibles indispensables en survie”

Quand j’ai commencé à m’intéresser aux plantes sauvages comestibles j’ai acheté un livre qui en recensait plus de 500.
La plupart avaient des cousines au mieux non comestibles, au pire mortelles.
Résultats, j’étais complètement largué et j’avais l’impression de jouer à la roulette russe à chaque bouchée.
C’est pour t’éviter ce genre de situation que j’ai écrit un dossier clair et concis.
Les plantes que j’ai sélectionnées sont :
- Facilement identifiables, aucun risque de te tromper !
- Présentes partout en Europe, il y en aura toujours une à proximité !
Prépare-toi !
Antoine
Apprendre Préparer Survivre
Et oui le monde des plantes est vaste et pas toujours si simple par exemple dans cette famille des ombellifères dans laquelle plusieurs plantes mortelles !! Quand on joue à l’apprenti sorcier…
Alors évidemment c’est tentant mais lorsqu’on est débutant mieux vaut s’en tenir aux orties et autres TRÈS faciles !!
La première règle de cueillette reste toujours d’être sûr à 200 % !! On ne s’improvise pas botaniste en 1 stage ou deux…
La confusion la plus fréquente est celle entre l’ail des ours, “nouvelle mode/vogue” et deux plantes mortelles dont les feuilles ressemblent très fort et peuvent se mêler dans un même lieu : le colchique et le muguet dont il suffit de deux feuilles mélangées à votre ail des ours pour avoir une dose mortelle !! Et non l’odeur ne suffit pas car une fois que vous avez touché quelques feuilles d’ail des ours vos mains sentent et tout sent !! La fleur du muguet comme celle de colchique ne sont pas encore développées au moment printanier de la cueillette de l’ail des ours et ne seront donc pas un critère pour les différencier non plus !!
A bon entendeur
Naturellement vôtre
j’aime bien l’ordre de ta devise
1, apprendre
2 se préparer
3 survivre
la survie ne s’improvise pas, sauf dans les films 😉