La Base Autonome Durable (BAD), l’erreur de la résidence secondaire

Beaucoup de prévoyants font une grave erreur avec leur Base Autonome Durable. 

Ils vivent au pire endroit possible en cas de rupture de la normalité : en ville.

Conscients du risque, ils aménagent une résidence secondaire et la rendent la plus autonome possible en énergie et en nourriture.

Ils sont persuadés d’avoir une solution fiable pour vivre en autonomie complète en cas de problème. 

Base autonome durable

Mais c’est complètement bancal…

Ça risque fortement de ne pas fonctionner en cas de crise !

Voici les 4 principales raisons.

 

1 – L’éloignement géographique: l’impossibilité de rejoindre sa Base Autonome Durable en cas de crise

En cas de rupture de la normalité, comme pendant la pandémie de Covid, les déplacements risquent d’être fortement limités.

Les milliardaires de la Silicon Valley pourront rejoindre leur bunker néo-zélandais en jet privé. 

Mais si ta BAD est à plusieurs heures de route, il y a de fortes chances que toi, tu n’arrives jamais à y accéder…

Il est donc primordial que tu sois sur place au moment de l’effondrement, c’est seulement à cet endroit que tu pourras mener ta vie en autosuffisance énergétique et alimentaire.

 

2 – Le manque de confort en situation de survie a un impact négatif sur ta vie en autosuffisance

Si ta BAD est une résidence secondaire, elle sera sûrement moins confortable que ta résidence principale.

La situation craint, mais je ne vais quand même pas prendre toute la famille et les amener à la BAD où il n’y a qu’une chambre pour les 3 enfants et pas de chauffage central… Je vais attendre quelques jours, voir comment ça évolue“.

Résultat : tu risques de retarder ton départ au dernier moment… jusqu’à ce qu’il soit trop tard et que tu restes coincé en ville.

Il est donc nécessaire que tu commences déjà à vivre dans ta Base Autonome Durable pour l’aménager comme un vrai chez toi, avec tout le confort propre à ton bien-être au quotidien.

Tu ne sais pas combien de temps cette rupture de la normalité va durer, ton mental et celui de tes proches dépendra de votre qualité de vie dans la BAD.

Ce confort, tu ne le trouveras pas en te rendant sur place que quelques semaines dans l’année. 

 

3 – Seule une présence à plein temps dans sa BAD permet d’acquérir une bonne autonomie énergétique et alimentaire

Atteindre un niveau d’autonomie suffisant en eau, nourriture et énergie est un travail considérable qui demande du temps, de l’investissement et du matériel.

Mais surtout, une présence continue. 

Pour être sûr que tout fonctionne correctement sur le long terme, il faut vivre dedans.

Il est primordial que tu confrontes tes connaissances théoriques  à la réalité de ton nouveau quotidien en autosuffisance complète.

 Les “emmerdes” du quotidien (pannes, intempéries, mauvaise forme physique, etc.) sont les meilleurs enseignements  pour atteindre une vie en autosuffisance complètement opérationnelle.

Sans parler de la maintenance de tout ton matériel d’autonomie en énergie et en nourriture. Tu vas devoir connaître toutes les subtilités mécaniques et techniques de tes différents dispositifs de survie. 

Tu ne peux acquérir cette expérience et ces compétences qu’en affrontant le quotidien sur place.

TÉLÉCHARGE GRATUITEMENT LE DOSSIER :

LA TECHNIQUE DE CONSERVATION OUBLIÉE

technique de conservation oubliée

20 minutes de préparation = des années de conservation

Découvre tous les secrets de la lacto-fermentation !

En bonus, reçois mes conseils en autonomie et résilience à appliquer dans ton quotidien !

@



J’accepte, en renseignant mon adresse email, d’être abonné(e) à la lettre gratuite Apprendre Préparer Survivre. Mon adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Je peux me désinscrire à tout moment.
Pour en savoir plus sur mes droits, je peux consulter la politique de confidentialité.


4 – Le manque de connaissances de son environnement de sa Base Autonome Durable compromet la survie

Ce n’est pas en vivant quelques semaines par an dans une résidence secondaire qu’on connaît son environnement, surtout si c’est uniquement à la belle saison.

Pour savoir comment ta BAD réagira et comment trouver les ressources énergétiques et alimentaires nécessaires en cas de crise, tu dois y vivre toute l’année. 

Ma BAD est en montagne dans un endroit assez difficile d’accès, la plupart de mes voisins sont en résidence secondaire et ils ne viennent que quelques week-ends en hiver. 

Leur chalet n’est pas adapté à une occupation hivernale et s’ils devaient venir en urgence en plein hiver, ils manqueraient de tout, notamment de bois de chauffage.

Pour que ta BAD soit efficace et que tu puisses réellement compter dessus le jour venu, tu dois vivre dedans, tu n’as pas le choix.

Tu as sélectionné ton terrain avec le plus grand soin, et la maison ou la ferme devenue ta Base Autonome Durable, mais es-tu certain d’en connaître parfaitement son environnement et sa structure?

La connaissance du terrain prend du temps. Beaucoup de temps. Et pas seulement le terrain que tu possèdes, mais celui qui l’entoure. Seules tes sorties quotidiennes vont te permettre de connaître l’endroit comme ta poche. 

Idem pour la structure de ta BAD: en connais-tu les moindres détails? Ses fragilités? Les réparations qui t’y attendent à moyen ou long terme? 

C’est grâce à ta présence quotidienne que tu connaîtras l’ensemble de ces détails qui n’en sont plus  en condition de survie! 

Tu peux réagir à cet article dans les commentaires !

 

Prépare-toi !

 

Antoine
Apprendre Préparer Survivre

S’abonner
Notification pour
guest

42 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Homo sapiens
Homo sapiens
8 mois il y a

Bonjour
J’ai lu vos témoignages et je souhaite apporter ma petite pierre à l’édifice. Depuis quelques années je me suis installé en pleine campagne, 2 kms à vol d’oiseau du petit bourg le plus proche et 12 de la ville avec les commerces de proximité. J’ai du temps et je sillonne la campagne environnante tous les jours à la demande expresse de mes chiens, je connais tous mes voisins, notamment agriculteurs et parfois on s’échange des services. Ça me semblait très suffisant, mais l’année dernière j’ai fait une chose dont j’ai été le premier étonné : j’ai passé mon permis de chasse… moi qui suis plutôt anti-chasse, mais pas anti chasseurs, car lors de mes ballades, pendant la saison, j’en croise régulièrement et d’humain à humain on échange toujours quelques mots, cordialement, chacun son mode de vie, on n’est pas des sauvages.
Bref, permis en poche, je me suis inscrit à l’association de chasse local et là j’ai rencontré des personnes avec des savoirs faire et des connaissances très très intéressantes, ainsi qu’une connaissance du territoire étonnante. J’avoue qu’au début de ma démarche, l’idée était plutôt d’acquérir légalement une arme, pour le cas où. Je n’aime pas les armes à feu, mais je préfère en avoir une qui ne sert à rien plutôt qu’en avoir besoin et ne pas en avoir.
Comme dans tous groupes humain, parmi les chasseurs on trouve de tout, des personnes très ouvertes et d’autres… à la limite de la caricature du sketch des inconnus. Mais parmi les anciens surtout, j’ai rencontré des personnes possédant un savoir extraordinaire, qui hélas se perd, car il n’y a plus de relève; il y a de moins en moins de chasseur et quasiment plus de jeune. Ces vieux sont des “survivalistes naturels”, sans le savoir.
Aussi, même si cela vous rebute pour des raisons d’éthique (moi je chasse, j’apprends beaucoup, mais je ne tue pas) je vous invite à fréquenter ces gens qui ont énormément à nous apprendre et qui constituent un réseau solide dans nos campagnes. Ça peut servir, et ça servira très certainement.
Cordialement

Ewen
1 année il y a

C’est tout le problème des résidences secondaires, même dans la normalité. Les propriétaires de résidences secondaires pensent contribuer à la vie et à l’économie d’un territoire en y venant deux mois par an, quelle foutaise, et quelle déconnexion de la vie réelle des habitants du coin. La vie réelle, c’est connaître l’institutrice, connaître les autres parents d’élèves, les bénévoles du club de sport, les petits vieux qui vendent le bois de chauffage, l’agriculteur qui possède le terrain avec les ruches à 2km de chez vous, les bénévoles du comité de chapelle qui organisent le pardon, le boucher à la retraite qui vient tuer et préparer vos animaux, etc, ça met des années à se tisser un réseau naturel et de bonnes relations.
Il suffit de regarder ce qu’il s’est passé ici en Bretagne pendant la pandémie. Les résidences secondaires se sont remplies, résultats, les stations d’épuration d’eau n’étaient pas dimensionnées pour autant de gens, les supermarchés non plus, pénuries, et les résidents secondaires était extrêmement mal vu.
Résultat –> Pneus crevés, agressivité verbale et physique envers les résidents secondaires, maisons taguées, voire une maison incendiée. Imaginez ce que ça sera quand la crise sera plus violente.
En cas de crise, vous ne pourrez pas vivre en autarcie sans vos voisins, ceux du village, mais ceux du centre-bourg aussi ou de la ville. Et si vous êtes perçu comme le “parasite” qui vient seulement profiter du beau temps ou se réfugier en cas de problème, ça va forcément vous jouer des tours. Et inutile de vous dire que comme c’est votre maison d’enfance vous êtes l’enfant du pays bienvenue, ici il y a une maison comme cela dans mon village, sauf que depuis son départ la moitié des maisons ont changé de propriétaire, et même les anciens le voient désormais comme le “touriste parisien”.

Antoine
Antoine
1 année il y a
Répondre à  Ewen

tout à fait d’accord ! J’ajouterai que depuis la crise covid on voit fleurir des réseaux d’entraide (Solaris, RSA, etc…). C’est bien pour trouver des gens un peu dans la même mouvance, même si honnêtement, il y a à boire et à manger dans ces réseaux. Mais par contre ca ne tisse pas de lien vraiment local ! Quand on est à la campagne où il y a peu de monde, avoir les membres de son réseau à 30 bornes, ca n’a guère d’intérêt dans la vie de tous les jours. Rien de mieux que de s’immerger dans le village par tous les biais possible (asso de parents d’élèves, clubs de foot du coin, bistrot !!, marché, se fournir auprès des producteurs du village). Même si on ne rencontre pas forcément des gens de notre mouvance, le lien est plus solide ainsi.

Cec
Cec
1 année il y a

Parfois, nous n’avons pas le choix. Pour nous, acheter une maison en Suisse (où nous vivons) est impossible financièrement parlant. Donc nous avons une maison en France à 2h de route de chez nous.

Marie
Marie
1 année il y a

Notre résidence secondaire est à une demie-heure de route seulement en voiture, dans le même département que notre maison de ville, et dans le pire des cas, ça se fait en vélo. C’est très grand et avec un grand terrain. Nous venons d’y faire livrer du bois et nous entretenons. De l’autre côté de la cloture de notre terrain, nous avons un maraicher bio, et tout autour, toutes sortes de producteurs bio : légumes, miel, fromages de chèvre, œufs bio, des magasins fermiers, et nous avons un puits privatif alimenté par une source. En cas de problème majeur en vile, nous pourrons encore y aller.Cette grande maison est en béton banché, donc susceptible de résister à des catastrophe. Cela semble le refuge idéal.

Philippe
Philippe
1 année il y a

Tout a fait d’accord.

Eliane
Eliane
1 année il y a
Répondre à  Philippe

question ; que penses tu des panneaux photovoltaiques sur le toit ? intéressant ou non ?